Pas de socio ou de philo pour commencer. On va plutôt parler jeu indé parce que sans ça on n’a pas son diplôme de geek. Envie de combler l’ennui sans ruiner votre porte-monnaie ? Vous n’avez pas non plus la volonté de vous lancer dans des jeux qui vous demanderont des heures et des heures d’implication ? Rien de tel que quelques jeux trouvés sur Steam pour se distraire avec deux perles vidéoludiques à prix modique et au fun garanti.

 

Child of Light, retour en enfance et poésie

 

Child of Light, qui commence à avoir de l’âge puisqu’il est sorti en 2014, est un jeu de plate-forme édité par Ubisoft Montréal qui marque les esprits par sa douceur et son originalité. Nous suivons Aurora, petite fille à la chevelure de feu que la mort propulse dans un Univers parallèle rongé par le mal et l’obscurité. Elle rencontrera rapidement une sympathique petite luciole et des compagnons pour arriver au bout de sa quête.

 

Vous l’aurez compris, Child of Light est un conte et en reprend les codes. L’intro ressemble très fortement à celle de « la belle et la bête » de Disney, les dialogues se font en rimes… Il y a comme un petit goût de nostalgie ! A noter également, les décors magnifiques ont tous été faits à la main, ce qui renforce l’aspect féérique global.

 

Les combats sont cependant loin de jouer un rôle anecdotique, puisqu’Aurora et ses compagnons devront affronter régulièrement les créatures de Lumiria pour progresser dans l’aventure. Vous possédez ainsi une plutôt vaste équipe de compagnons donc chacun possède des spécialités qui lui sont propres (soigneurs, mages, guerriers… Bref l’attirail classique de tout RPG qui se respecte). Ils ne seront que deux à se battre contre deux ou trois autres monstres. Jusqu’ici rien de bien méchant, mais la réelle originalité se situe dans la gestion du temps. Le combat se joue au tour par tour, mais l’attaque que vous choisirez sera conditionnée par un temps d’exécution variable, en général suivant la puissance de cette dernière. Lors de l’exécution, si un ennemi vous fait des dégâts, vous serez interrompus et passerez votre tour, de même pour vos opposants.

 

En somme, Child of Light est un joli jeu que je vous conseille si vous cherchez calme et sérénité.

 

Thea the Awakening, vivez à la dure

 

1433970427-9744-card-communaute

 

Si les contes de fée ce n’est pas trop votre genre, j’ai un jeu plus rugueux dans mes tiroirs. Thea, the awakening est un jeu de survie au tour par tour assez ardu. L’univers est fortement inspiré de la dark fantasy et de la mythologie. Vous incarnez un dieu déchu par l’Obscurité, force mystérieuse qui corrompt votre monde. Votre but est de faire survivre votre peuple, 3 péquenauds affamés, dans un monde particulièrement hostile (et je peux vous dire que quand vous tombez contre 5 ours, vous rigolez moins). Préparez-vous donc à pleurer à la mort de Jean-Jacques, votre guerrier préféré.

 

Le système de combat est assez original et il faut bien affuter ses stratégies. Sous la forme d’un jeu de carte, vos clochards vaillants combattants sont séparés en deux groupes : ceux qui vont combattre et ceux qui vont servir de soutien de manière aléatoire. Bien sûr il y en a qui vous seront plus utiles que d’autres en soutien, mais comme le jeu se torche avec et choisit à votre place vous serez souvent contraint de jouer avec les moyen des bords. En mode mamie cueillette donne des coups de panier sur le troll. A partir du jeu de votre adversaire et des capacités spéciales de vos unités, vous allez devoir placer le plus efficacement possible vos cartes afin de vaincre, car l’ordre des attaques joue un rôle prépondérant. Prenez garde ! Le jeu est cependant ultra punitif ! Une unité perdue l’est définitivement.

 

Le jeu est au tour par tour à la façon d’un Civilization au niveau du temps qui passe (et qui sourit devant ton agonie). Il me semble que la difficulté augmente par paliers chaque nombre de tours définis, tous les 15 tours, du coup il faut toujours garder en tête l’évolution de ses villageois. D’ailleurs vous n’avez qu’un seul village à défendre. Pour gagner en puissance, il faut crafter des ressources rares sur la carte ou en maravant des monstres sur votre route si vous êtes plus barbare que chasseur-cueilleur. Vous pouvez également effectuer les quêtes qui apparaissent aléatoirement sur la carte. Crafter vous permettra alors de construire des bâtiments, d’avoir de meilleures armes… Bref d’augmenter les chances de survie de votre population.

 

Si vous n’avez pas peur de vous frotter à des jeux avec plus d’enjeux que la moyenne, foncez !

 

Vous voilà donc armés pour les week-ends tristes et hivernaux !

 

Catégories : Jeu Indé

2 commentaires

Estelle · 20 octobre 2016 à 15 h 09 min

Coucou ! C’est Estelle 😀
Très chouette premier article ! Ça donne envie de découvrir les jeux que tu présente !
(Petite coquille dans l’intro, tu parles de 3 pépites mais tu n’en présente que 2 haha)

    Camille Barbry · 20 octobre 2016 à 16 h 38 min

    Gracias ! C’est corrigé ! J’en avais un troisième dans les fagots mais j’ai changé d’avis pour le présenter plus tard 😉

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

%d blogueurs aiment cette page :