Les chiffres du samedi série se suivent et on approche d’une nouvelle centaine ! Pour cette occurence, je vous propose des séries bien variées. Dans un premier temps, nous suivons des anges tentant de sauver le monde. Ensuite, une femme se réveille toutes les nuits à la même heure à la suite de cauchemars troublants. Ensuite, des jeunes filles deviennent des magical girls, un cadeau qui se révèle bien vite empoisonné.
Miracle workers
Craig est un ange de bas niveau chargé de recevoir toutes les prières de l’humanité, et Élisa récemment transférée du Département de la poussière. Leur patron « Dieu » a presque abandonné son travail pour se concentrer sur ses passe-temps préférés. Pour empêcher la destruction de la terre Craig et Eliza doivent accomplir leur plus grand miracle à ce jour.
Miracle Workers est un concept ! Sitcom décalée, elle nous présente un Dieu incompétent et immature qui laisse dériver la planète Terre. La survie des humains reposent sur le travail d’anges encore déterminés. Mais quand le grand patron décide de mettre fin à sa création bancale, deux losers doivent accomplir un véritable miracle. Le point de cette sans chichi est son casting talentueyx, avec un Steve Buscemi en être supérieur largué ou Daniel Radcliffe en Ange des miracles mais bizarrement compétent. J’aime beaucoup comment la série imagine le fonctionnement du Paradis, comme une vaste entreprise composée de départements utiles comme le contrôle des pigeons ou l’analyse des tétons des hommes. Comme la première saison est courte, il y a peu de problèmes de rythmes, ce qui permet de bien doser l’humour très adsurde de Miracle workers.
Disponible sur Max
The Devil’s Hour
Une femme se réveille chaque nuit à 3h33 du matin – la soi-disant heure du diable entre 3h et 4h du matin -. Le fils de Lucy Chambers, âgé de huit ans, est renfermé sur lui-même. Sa mère parle à des chaises vides. Bientôt son nom est inexplicablement lié à une série de meurtres brutaux dans la région…
Un très bon thriller à l’ambiance fantastique et pesante. Une mère séparée s’occupe seule de son fils avec des difficultés sociales. Hantée par des cauchemars étrange, son garçon se retrouve lié à une série de meurtres. Adam, enfant peu loquace, a tendance à parler à des gens qui ne sont pas là. La mère de Lucy également. Les relations entre les deux personnages sont très bien construites, et donnent du corps à cette série basée sur des prénomitions. L’enquête se révèle assez complexe. La série met du temps à démêler les multiples fils de son intrigue. Elle le fait avec patience et talent, ce qui la rend plutôt haletante. D’autant plus que de nombreux mystères flottent. Comment Adam connaît-il sa petite voisine ? Pourquoi répète-t-il sans arrêt qu’il n’a pas sa place « ici » ? Le jeune acteur réussit très bien dans ce rôle difficile mais bien efficace d’enfant flippant
Disponible sur Prime Video.
Magical Girl Raising Project
L’histoire se passe dans un monde où un jeu en ligne nommé Magical Girl Raising Project offre des pouvoirs spéciaux dans le monde réel. Seulement, ces pouvoirs ne peuvent être obtenus qu’avec de la chance : en effet, seule une personne sur dix-mille peut espérer en avoir. Pour Koyuki Himekawa, joueuse assidue qui fait partie des heureuses élues, c’est ainsi le rêve d’une vie qui prend enfin forme.
Mais ce qui s’apparente à la chance d’une vie va vite se révéler bien plus nébuleux. Un jour, Fav, la mascotte du jeu qui attribue les pouvoirs, décide de réduire de moitié les Magical Girls pour les faire passer de 16 à 8, instaurant le principe d’une élimination « au mérite », mais dont l’interprétation des règles floues semble permettre bien des largesses.
Ainsi, le véritable but du jeu se dévoile et devient un jeu de survie impitoyable. Ces 16 Magical Girls vont devoir s’entretuer pour faire partie des 8 survivantes.
Magical girls gone bad! Dans la veine de Puella Magi, cet animé plonge dans le côté sombre de ces jeunes filles à peine pubères mais dotées de pouvoirs extraordinaires. ici, l’animé prend le temps d’installer les règles de son univers, puisqu’il faut donner un peu de temps pour que la situation se dégrade. L’animé met en scène un nombre varié de magical girls aux noms et costumes tous plus ridicules les uns que les autres, mentions spéciales à Alice Hardgore et La Pucelle. Magical Girl Raising Project n’hésite pas à proposer des moments franchement gore et est bien loin de l’image naïve qu’il veut se donner. Il tire son épingle du jeu grâce à des personnages aux pouvoirs et caractères variés, le spectateur est toujours curieux de découvrir toutes les magical girls.
Disponible sur Crunchyroll
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2 commentaires
Tesra · 25 janvier 2025 à 16 h 12 min
J’avais adoré Puella Magi Madocka Magica, et ta présentation me donne très envie ! Hop dans la WL Crunchroll. 🙂 Les autres ont l’air très bons aussi (Capaldiiiiiiii <3 – oh et en plus c'est du Moffat) mais j'ai pas ces plateformes ^^'
La Geekosophe · 27 janvier 2025 à 16 h 10 min
C’est sûr que la multiplication des plateformes devient impossible à suivre ! L’abonnement Canal plus donne l’accès à pas mal de choses et les essais gratuits aident.
Je suis contente que tu ais noté Magical Girl Raising Project. L’animé n’est pas aussi finement travaillé que Puella Magi mais demeure très chouette dans le style mignon et gore