Un nouveau samedi séries est en ligne ! Je vous embarque pour un voyage dans le temps. D’abord, découvrons le travail d’un groupe de courageuses sage-femmes. Ensuite, la Rome Antique entre en ébullition face aux spectacles violents des cirques au grand plaisir des parieurs. Enfin, un jeune ado entame un dialogue intérieur sensible.

Vous êtes prêts ?

Call the midwife

East End, Londres, 1957. Sage-femme fraîchement diplômée, la jeune Jenny Lee s’apprête à entrer dans la vie active. Mais en lieu et place de l’hôpital où elle croit avoir été embauchée, c’est un couvent qui l’attend : Nonnatus House. Elle va y découvrir l’âpre réalité d’un quartier défavorisé, mais aussi faire la connaissance de femmes qui sont de véritables héroïnes.

Call the midwife est vraiment une série sympathique. En suivant une jeune sage-femme dans un quartier pauvre de Londres, nous découvrons la précarité du suivi des grossesses et des naissances, d’autant plus dans ces quartiers défavorisés. En abordant diverses situations de grossesse, c’est toute la diversité des conditions féminines et familiales qui sont montrées. Familles nombreuses avec femmes débordées, mères-filles, prostitution… Ainsi, nous suivons des histoires très humaines qui célèbrent avant tout l’arrivée au monde d’un nouvel être humain, mais qui peut aussi signifier la fragilité de la vie. Ainsi, les sage-femmes jouent bien plus que le rôle d’accoucheuse. Elles assurent que le foyer soit prêt à accueillir un enfant, suivent les mères dans leur parcours médical, les aident les premiers mois à prendre soin du nouveau-né… Ce sont de véritables piliers de la communauté. La série présente par ailleurs un très bon casting, qui porte très une galerie de personnages attachants et parfois vraiment drôles et touchants, comme l’adorable Chummy ou la bonne sœur Monica Joan, qui perd un peu la tête.

Disponible en DVD

Those about to die

Rome en 79 après Jésus-Christ : Le centre de l’Empire romain est la ville la plus riche du monde, et l’on assiste à un afflux massif d’esclaves venus de l’empire en expansion pour prendre en charge le travail. La population romaine – ennuyée, agitée et de plus en plus violente – est maintenue dans le droit chemin principalement par deux choses : de la nourriture gratuite et des divertissements spectaculaires, sous la forme de courses de chars et de combats de gladiateurs.

Les courses du Circus Maximus sont contrôlées par quatre corporations appartenant à des patriciens, les factions bleue, rouge, blanche et verte, et les actions de ces quatre factions sont les choses les plus précieuses de Rome. Les goûts de la population en matière de divertissement devenant de plus en plus blasés et assoiffés de sang, un stade spécialement conçu pour les combats de gladiateurs s’impose : le Colisée. L’ampleur du stade, des combats de gladiateurs et d’animaux est énorme, tout comme le monde souterrain et ses paris florissants. Sous terre, sous les gradins, des milliers de personnes travaillent et vivent, parmi lesquelles des milliers de personnes qui mourront pour les jeux.

Le péplum fait un retour marqué. A l’apogée du panem et circenses, les grandes maisons romaines se disputent gladiateurs et chevaux pour en tirer le plus d’argent possible. Nous allons donc suivre plusieurs personnages, allant du directeur d’une corporation jusqu’aux fils de l’Empereur qui tentent de gouverner un empire de plus en plus instable. La reconstitution de cette période où l’on bâtissait des cirques toujours plus grands et où la société du spectacle se développait à grande vitesse. La série a un gout résolument moderne entre parieurs, combines douteuses et tromperies. Dommage cependant que la série ne soit pas toujours à hauteur de ses ambitions, notamment à cause d’effets spéciaux manquant de finitions. Pourtant, le casting est plutôt bon et fait appel à des têtes parfois très connues.

Disponible sur Amazon Prime Video.

Samuel

Samuel a 10 ans. Il tient un journal et il a un problème. Son problème c’est que Basile a dit à la grande Julie que Samuel l’aimait. C’est faux, il s’en fiche de Julie. C’est juste qu’elle a rigolé à l’une de ses blagues et qu’il a trouvé ça sympa de sa part. Bon, en fait Samuel aime Julie mais personne ne doit savoir. Même pas Corentin, son meilleur ami qui mâche sa langue et sait faire la chandelle. Surtout pas Dimitri, que Samuel déteste, et dont toutes les filles sont amoureuses car il court très vite, a de bonnes notes et un humour subtil. Ni Bérénice que toute la classe appelle « La Folle » car elle est colérique et parfois même agressive. Et ni la maîtresse, ni ses parents, ni le monde entier.

Samuel est une série d’une grande sensibilité. Retraçant avec finesse les affres de la pré-adolescence, le dessin simple permet de mettre en avant l’écriture travaillée et les sentiments houleux des personnages. Subtile dans son approche, Samuel offre des moments plein d’émotion avec une forme de simplicité. Nous sommes accompagnés par une voix off au timbre hypnotique. Les épisodes, très courts, rendent la série très aisée à regarder. Le regard lucide et acéré de Samuel donne à chaque personnage des traits de caractère clairs, mais les développe au fil du temps dans toute leur complexité.

Disponible sur Arte.

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Catégories : Chroniques

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