Samedi séries #61, 3 séries à voir

Le Samedi Séries répond présent ! Un ordre secret dans une université américaine ? Une série musicale bien barrée ? Un univers parallèle inspiré de la mythologie chinoise ? On a tout ça !

The Order

Une nouveauté Netflix qui échappe aux clichés.

Jack Morton, nouvel élève à l’Université, rejoint une société secrète légendaire appelée l’Ordre. Il est alors plongé dans un monde magique, de monstres et d’intrigues.

The Order ressemble un peu à The Magicians mais en étant moins sombre et moins sérieux. Si les deux premiers épisodes convaincront pas mal de monde, le reste de la série peut divise. J’ai bien aimé l’ambiance magique un peu étrange avec parfois des délires assez poussés. Même si la série n’a rien de neuf à offrir, elle est en tout cas distrayante et plutôt bien fichue. Elle présente une galerie de personnages diverse à laquelle il est aisée de s’attacher ainsi qu’un système de magie assez sombre et plutôt original. Dommage que le côté « ordre secret » disparaisse aussi vite et je ne suis pas non plus très fan de l’arc narratif des loup-garous dont l’introduction trop maladroite rend l’ensemble trop artificiel.

Galavant

Un peu de légèreté dans ce monde de brutes ! Galavant est une série musicale barrée qui part très loin !

Le Prince Galavant, héros des contes de fées toujours prêt à défendre la veuve et l’orphelin, est en guerre contre l’affreux Roi Richard qui lui a volé l’amour de sa vie, la belle Madalena. Pour la retrouver et réconquérir son coeur, il doit traverser les royaumes, les montagnes et les forêts, combattre des dragons, déjouer les pièges de son ennemi juré.. et chanter !

Vous oubliez tout de suite le résumé ci-dessus, il ne rend pas honneur à la série. Galavant est un série qui met la pêche. Très second-degré, elle brille par des chansons cyniques et douloureusement honnêtes. Elles sont composées par des anciens de Disney. Le rythme sautillant entre en total opposition avec des chansons qui parlent aussi bien du fait d’être un éternel perdant comme « Will my day ever come? » ou d’empoisonner d’autres gens parce que sa vie n’est pas top dans « A happy ending for us« . En somme, la série est une gigantesque parodie des contes de fées qui se confrontent à la réalité. Et c’est à prendre au millième degré.

Les Douze royaumes

Difficile de rentrer dans cet animé tant le choc culturel est violent ! Mais la persévérance paie !

L’histoire se déroule dans le monde parallèle des « 12 Royaumes », une série d’îles divisées en 12 royaumes, et dont la société est comparable à celle de la Chine ancienne. Chaque royaume est gouverné par un roi ou une reine, choisi par le kirin, un animal sacré envoyé par le Ciel, et affecté à un royaume en particulier. Lors de grandes catastrophes naturelles semblables à des ouragans, les shoku, ce monde et le nôtre entrent en interaction, et des échanges hors de tout contrôle entre les deux se produisent. Et si les habitants de ce monde connaissent vaguement l’existence du nôtre, l’inverse s’avère inexact. Yoko, lycéenne sans histoire, est choisie par un kirin et catapultée dans cet univers étrange.

Si la trame est classique de prime abord, préparez-vous à un voyage dépaysant ! Les 12 royaumes ne fait pas dans la dentelle et propose un univers très dense. C’est cette profondeur, qui puise surtout dans la mythologie chinoise, qui rend cette histoire fascinante. Ensuite, les personnages, au départ stéréotypés, finissent par évoluer et montrer une certaine complexité de caractère. Yoko en particulier, qui commence comme lycéenne effacée dont la personnalité est écrasée car elle souhaite plaire à tout le monde. La série plaira aux grands fans d’animé car peut paraître hermétique lors des premiers épisodes.

Et vous, quelles séries appréciez-vous en ce moment ?