C’est avec une grande émotion que je vous présente un nouveau samedi séries ! Une série qui retrace la vie d’une femme exceptionnelle, une autre la vie de vampires tout à fait banals. Enfin, on se heurte au système inégalitaire d’une école élitiste.
Self-Made
Une série qui retrace une partie de la vie d’une figure trop méconnue.
L’incroyable histoire vraie de Madam C.J. Walker, première Afro-Américaine à être devenue millionnaire par ses propres moyens.
J’ai bien aimé cette mini-série historique, je ne connaissais absolument pas Madam C.J. Walker. Octavia Spencer incarne parfaitement cette femme déterminée mais qui souvent doute, car elle n’a pas la tête de l’emploi dans cette Amérique qui porte encore les stigmates de l’esclavage. J’ai trouvé intéressant également que la série opte pour un angle intersectionnel : le personnage principal subit des difficultés car elle est noire, mais aussi beaucoup car elle est une femme cheffe d’entreprise. Sinon, l’histoire entretient bien le mythe fondateur américain du self-made man (enfin woman dans notre cas), mais ça reste assez bien dosé. J’ai cependant trouvé que quelques épisodes manquaient, les grandes ellipses m’ont donné la sensation de manquer quelques étapes dans le parcours Madam C.J. Walker. Coup de coeur de Tiffany Haddish, elle crève l’écran dans son rôle.
What we do in the shadows
Je craignais que cette adaptation du même nom perde la saveur du film originel. Est-ce le cas ?
Ce faux documentaire suit le quotidien de Nandor, Laszlo, Nadja et Guillermo, trois vampires âgés de plusieurs siècles et un humain, vivant en coloc dans le New York d’aujourd’hui. Comment s’organise leur cohabitation ? Un humain peut-il aussi être un ami et pas un dîner ? La vie éternelle, est-ce vraiment si cool ?
Eh non ! La série reprend le même humour absurde et décalé ! Évidemment, tout le monde ne goûtera pas au côté déjanté de nos nouveaux protagonistes. Nos vampires sont plus maladroits que jamais dans ce monde qui ne semble pas adapté à leur mesure. Le nouveau casting est délicieusement décalé, entre un Nandor ancien seigneur de guerre étrangement maniéré, Laszlo et Nadja, couple depuis plusieurs centaines d’années, Colin, un vampire qui aspire l’énergie de ses contemporains (un ajout hilarant) et enfin Guillermo, familier dévoué qui souhaite devenir un vampire hispanique pour favoriser la représentation. Tout ce beau petit monde doit s’atteler à la conquête du monde. Autant vous dire qu’ils n’y arrivent pas très bien.
Classroom of the Elite
Un school life aux ingrédients classiques certes, mais bien maîtrisé.
L’histoire prend place dans le lycée Kōdo Ikusei, une école prestigieuse dotée d’installations ultramodernes où 100% des étudiants vont ensuite à l’université ou entrent dans la vie active. Kōdo Ikusei est comme le paradis, mais seulement en apparence, en effet seulement les étudiants avec de bons résultats reçoivent ce genre de traitement. Kiyotaka Ayanokōji est un élève de la classe D, regroupant les pires élèves de l’établissement, ceux avec les résultats les plus mauvais. Pour une certaine raison, Kiyotaka a été négligent durant les examens d’entrée et a donc été placé dans cette fameuse classe. Après avoir rencontré Suzune Horikita et Kikyō Kushida, deux élèves de sa classe, Kiyotaka Ayanokōji et ses nouvelles camarades décident ensemble de coopérer afin d’améliorer les notes de leur classe et essayeront d’atteindre les classes supérieures.
Si l’histoire ne m’attirait pas plus que cela, l’animé a finalement su me convaincre. Dans un premier temps, l’animé propose un contexte intéressant qui donne vraiment de savoir le fin mot de l’histoire. Ainsi, si le scénario semble un peu simple à première vue, le récit pose ses pions avec assez d’habileté pour créer une vraie attente. Que ce soit par le fonctionnement assez mystérieux de cette école d’élite (qui rappelle un peu Assassination Classroom) ou certains personnages qui cachent très bien leur jeu, comme le personnage principal qui est une réussite, Classroom of the Elite est un school life séduisant qui parvient à tirer son épingle du jeu en exploitant à merveille des éléments pourtant déjà vus ailleurs.
Et vous ? Un coup de cœur à partager ?
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