Le samedi séries est là ! On commence par une série historique qui nous plonge dans une période mouvementée de l’histoire d’Angleterre. On poursuit avec une enquête qui plonge dans les dangers d’internet. Enfin, un jeune détective dans la peau d’un enfant déjoue des enquêtes complexes.
The White Queen
Une série historique qui traite de la Guerre des Deux roses
En 1464, l’Angleterre est en guerre depuis neuf ans. Deux familles, les York et les Lancaster, s’opposent violemment pour s’emparer du trône. Entre manigances, déceptions et trahisons, trois femmes – Elizabeth Woodville, Margaret Beaufort et Anne Neville – vont avoir un rôle déterminant dans l’Histoire. Chacune va défendre à sa façon sa cause et celle des êtres aimés.
Je connais assez peu les événements de la Guerre des deux roses, mais cette série, apparemment assez fidèle historiquement m’a permis d’en savoir un peu plus. Et de comprendre pourquoi cette période a inspiré GRR Martin pour Game of Thrones. J’aime beaucoup le fait que l’histoire se focalise sur les femmes de l’époque. Elizabeth est une roturière car sa mère a épousé un homme qui n’est pas noble, son mariage avec le roi d’Angleterre, qui appartient en plus à une famille rivale, est loin de ravir tout le monde. Trahisons, dames familiaux, guerres rythment un récit surprenant, peuplé de figure charismatiques. J’ai trouvé qu’Aneurin Barnard en imposait en Richard III, d’autant que la série nuance sa réputation de souverain cruel en étant plus proche ce qu’il a dû être. De même Rebecca Ferguson, est également impeccable dans le rôle d’Elizabeth Woodville, qui l’a par ailleurs révélé au Grand Public. La série est de plus soignée sur la forme, les costumes sont très beaux et l’esthétique immersive, même si j’ai parfois été plus réservée sur la lumière de certaines scènes.
Disponible sur Canal+.
Clickbait
Le trailer de Clickbait ne me disait rien, mais la série s’est révélée plutôt bien faite.
Père aimant, mari dévoué et frère attentionné, Nick Brewer disparaît mystérieusement. Une vidéo diffusée sur Internet le montre couvert d’ecchymoses, tenant un carton sur lequel est écrit « Je maltraite les femmes. À 5 millions de vues, je mourrai ». S’agit-il d’une menace ? D’une confession ? Des deux ? En cherchant à le sauver, sa sœur et son épouse découvrent une facette de Nick dont elles ignoraient l’existence.
Ironiquement, je craignais qu’elle soit très putaclic ! Le concept l’est, car c’est justement une série policière qui traite de la manipulation par internet. Par rapport à d’autres œuvres du même genre, elle semble avoir bien compris les risques inhérents à certains sites web, que ce soit l’usurpation d’identité, le catfishing, la curiosité morbide des internautes, la diffamation, surveillance abusive… Des thèmes qui rafraichissent le thriller. Certains éléments sont peut-être un peu gros, mais d’autres parties du scénario sont assez bien trouvées, même si on retombe dans ce qui devient à mes yeux un cliché : chaque épisode suit le point de vue d’un personnage différent. J’ai trouvé très captivante toute la partie dédiée à Nick. Est-ce que cet homme doux et sans histoires a réellement tué une femme et molesté d’autres ? En somme, lé série traite beaucoup de ce qui se cache derrière les écrans, et du fait qu’on oublie souvent qu’il y a de vrais être humains derrières les pseudos, qui parfois peuvent mentir.
Disponible sur Netflix.
Detective Conan
Une série que j’adorais quand j’étais ado !
Victime d’une mystérieuse organisation d’hommes en noir qui l’ont empoisonné et l’ont ainsi fait redevenir un enfant, Conan se retrouve contraint de retourner à l’école primaire. Tout en veillant à ce que le secret de sa nouvelle identité soit préservé, il mène des enquêtes sur des meurtres inexpliqués et résout des affaires ténébreuses.
Detective Conan est une très bonne série d’enquête qui s’inspire de Conan Doyle ! Sauf qu’on y suit un détective privé génial transformé en enfant qui doit redoubler d’ingéniosité pour résoudre des crimes le tout en n’ayant aucune crédibilité. Les meurtres sont toujours alambiqués et nécessitent un grand sens du détail pour les résoudre, ce qui est passionnant. Je n’ai jamais trop su si l’animé était destinée à des enfants, car certains épisodes abordent des thèmes très matures. Notamment le grandiose double-épisode « Sonate pour un crime au clair de Lune », aussi sordide que passionnant. L’autre point fort de la série est qu’elle est composée de personnages très attachants. Le détective Mori, souvent peu compétent, est toujours très drôle en coureur de jupons inconséquent et imbu de lui-même. Sa fille, Ran, la « petite amie » de la version ado de Conan, est adorable, raisonnable, et surtout grande sportive adepte des sports de combat. Voilà qui change des jeunes femmes en détresse ! C’est une parfaite madeleine de Proust !
Disponible sur Netflix.
Quelle est votre série du moment ? Y en a-t-il qui vous tente dans la sélection du jour ?
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