Le Samedi séries est en ligne ! Avec des semaines moroses, le moment est parfait pour se glisser sous un plaid et regarder des séries à gogo. On commence avec un détective spécialisé dans les personnes disparues qui déterrent des secrets bien enfouis (dont les siens ?). Ensuite, un jeune couple tente de transformer un manoir hanté par neuf fantômes excentriques en BnB accueillant. Enfin, un garçon accusé de meurtre jure de se venger en retournant sur la cité volante qui l’a littéralement jeté aux ordures.

Sugar

John Sugar est un detective privé américain qui enquête sur la mystérieuse disparition d’Olivia Siegel, la petite-fille bien-aimée du légendaire producteur hollywoodien Jonathan Siegel. Alors que Sugar tente de découvrir ce qui est arrivé à Olivia, il découvre également les secrets de la famille Siegel ; certains très récents, d’autres enfouis depuis longtemps.

Sugar

Sugar est une série remarquable. Elle reprend les codes des films noirs avec le mystérieux et solitaire détective privé John Sugar, spécialisé dans les disparitions. Cependant, on découvre vite un personnage atypique différent des incarnations traditionnelles du détective sombre : empathique, curieux, observateur… Colin Farrell est parfait dans ce personnage que nous côtoyons à chaque épisode sans en comprendre tous les secrets. La voix off, qui sont les pensées de Sugar, est très agréable et enrichit l’expérience de visionnage là où elle aurait pu passer comme un décorum cliché. La série brille également par sa qualité formelle : de la photographie, au cadrage en passant par la bande-original, Sugar bénéficie d’un travail d’orfèvre qui nous immerge dans un Los Angeles aux secrets glauques et bien enfouis. Enfin, il y a un retournement de situation assez incroyable vers la fin de série qui donne une nouvelle lecture au personnage de John Sugar. C’est osé mais bien amené.

Disponible sur Apple +

Ghosts

Sam et Ryan emménagent dans une maison qui semblerait déjà habitée par les anciens résidents décédés. Le coeur sur la main, Sam s’efforce de répondre aux diverses demandes des ectoplasmes en grande demande d’attention…

Ghosts

Je ne m’attendais pas à grand chose en regardant Ghosts, mais j’ai finalement adoté cette série hilarante. Nous suivons un jeune couple New Yorkais au projet ambitieux de transformer un vaste manoir de campagne en BnB. Mais Sam, la jeune épouse, se retrouve avec le pouvoir de voir les multiples fantômes qui hantent le manoir de Woodstone. De différentes époques et origines, les pauvres âmes font face à l’ennui de l’éternité, entre se distraire en regardant les vivants, trouver des indices sur ce qui les retient sur terre… Avoir un vivant auquel parler est une aubaine. L’humour dans les interactions entre des personnages de différentes époques et milieux, allant du soldat américain précieux au frat boy immature sans pantalons en passant par la lady victorienne cocaïnomanes et adeptes des bonnes manières. La série se suit comme une sitcom, avec des personnages qui évoluent autour d’histoires qui trouvent le bon équilibre entre le drôle et l’émotionnel. Les épisodes courts sont dynamiques et c’est uné série adorable pour l’automne : histoire de se plonger dans une histoire de fantôme qui ne fait pas peur, une boisson chaude à la main.

Disponible sur Netflix

Gachiakuta

Rudo vit dans les bas-fonds d’une ville flottante où les pauvres vivent dans l’ombre des riches qui mènent une vie somptueuse en jetant leurs ordures dans un endroit nommé l’abîme. Un jour, il est accusé à tort de meurtre et est condamné à l’exil dans l’abîme, avec le reste des ordures. Dans cet endroit, les déchets de l’humanité ont engendré des monstres abominables et si Rudo veut avoir un espoir de découvrir la vérité et de se venger de ceux qui l’ont jeté en enfer, il devra apprendre à maîtriser l’étrange pouvoir qui sommeille dans ses gants…

Un shonen ultra original ! Rudo est jeté aux ordures d’une ville aussi snob que d’une propreté éclatante. Il découvre dans les abîmes un monde parallèle où les ordures engendrent des monstres mortels. Un groupe aux pouvoirs uniques, les nettoyeurs, interviennent. Et ce système de magie est unique en son genre. Leurs capacités viennent d’objets dont on a tellement pris soin qu’ils ont fini par développer une âme propre. Ainsi, chaque nettoyeur a son objet fétiche : parapluie, lunettes, batons… qu’ils apprenennt à maîtriser. Vous l’aurez compris, l’univers de Gachiakuta est sombre, souvent crade, mais le trait de l’animé est sûr et d’un grand dynamisme. Le graphisme a une patte que donne une vie que j’ai rarement vu dans d’autres oeuvres. Le tout est appuyé par une excellente musique. Les personnages sont variés mais surtout une belle bande d’excentriques, solidaires mais très indépendants et farouchement méfiants.

Disponible sur Crunchyroll

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Catégories : Jeu Indé

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