C’est samedi ! C’est séries ! Cette semaine, nous avons un cru qui propose des créations disparates mais qui ont chacune leur patte bien à elle ! On attaque avec une version lycéenne des zombies. On poursuit avec des enregistrement angoissants. Enfin, partons à la découverte d’une série japonaise un brin psychédélique.
Daybreak
Des zombies sur Netflix, ennuyeux ? Mais Daybreak parvient à être assez originale pour tirer son épingle du jeu.
Dans une ville post-apocalyptique, Glendale, Josh, un lycéen de 17 ans part à la recherche de sa petite amie disparue, Sam. Il est rejoint par un groupe de marginaux délinquants. Josh et ses acolytes tentent de rester en vie en se confrontant à des gangs de Ghoulies, des zombies.
Dans un premier temps, Daybreak a choisi un ton assez décalé similaire à d’autres œuvres avec nos amis les morts vivants (Shaun of the dead par exemple). La série est donc très second-degré. Elle prend le partie de transposer un univers lycéen très américain dans un monde où les adultes sont devenus des ghoulies. On retrouve donc les clans traditionnels : les sportifs, les geeks… qui doivent se servir de leurs talents pour survivre et s’imposer dans un univers hostile. Notre héros, Josh, n’a pas de clan en particulier et survit en majorité seul, enfin dans un premier temps. Une autre originalité vient de choix narratifs qui brisent régulièrement casser le 4e mur, même si c’est parfois un peu lourd.
Calls
Une série française qui repose sur un principe atypique !
Des enregistrements sonores, issus de la boîte noire d’un avion, de cassettes d’un magnétophone, de messages laissés sur un répondeur ou d’appels à Police secours, permettent de témoigner de tragiques événements survenus à différentes époques, mais tous connectés d’une manière ou d’une autre à une Apocalypse imminente.
Un coup de maître ! Le principe est addictif et souvent angoissant. Le talent des acteurs qui font les différentes voix est incroyable, on est totalement immergé. Les dialogues sont écrits avec un réalisme confondant et l’ensemble est bien pensé. On se retrouve face à un puzzle auditif où on tente de deviner ce qu’il se passe à partir des sons que l’on capte et du peu que l’on a à notre disposition. Les aspects plus ésotériques et fantastiques sont bien dosés, ce qui fait que Calls ne tombe jamais dans le grand guignol et reste crédible (enfin sauf une chute un peu grosse). Une vraie pépite à découvrir.
Utena
Est-ce que vous voulez des fleurs, des robes de bal et des duels à l’épée ?
Utena est une petite fille lorsqu’elle perd ses parents. Alors qu’elle ne tiens plus à la vie, et n’a pour seule envie que de rejoindre ses parents dans la mort, apparaît un prince, Dios, qui en lui montrant quelque chose dont elle ne se souviendra pas, lui donne le courage de vivre et surtout l’envie de lui ressembler. En souvenir de ce jour, il lui offre une bague qui dois lui permettre de le retrouver. Celle ci porte l’emblème de l’académie Ôthori.
A l’âge de 14 ans, Utena est élève de l’académie Ôthori. Elle s’habille comme un garçon et joue au basket-ball. Elle espère ressembler ainsi à son prince. Comme elle l’explique elle-même dans le premier épisode : « Je ne veux pas être une princesse sans défense mais un prince valeureux ! « .
Ahahaha ! En voilà du résumé qui en jette, non ? Utena est un animé déstabilisant qui repose souvent sur une esthétique barrée et étrange. Mais il est très bien rythmé et parvient à installer une ambiance fascinante, qui joue beaucoup sur l’ambiguïté des personnages, que ce soit au niveau de leur sexualité que de leur personnalité. Utena est en particulier un personnage admirable : courageuse, obstinée et talentueuse sans tomber dans la niaiserie. En plus, les musiques sont très sympas.
Et vous, quels sont vos séries coup de coeur du moment ? N’hésitez pas à partager !
2 commentaires
Babitty Lapina · 15 décembre 2019 à 15 h 05 min
Daybreak est une série très cool, sans être remarquable. Par contre, j’adore la fin ! Je ne m’attendais pas du tout à ça et je trouve que c’est une super idée de l’avoir conclu ainsi.
La Geekosophe · 17 décembre 2019 à 13 h 56 min
Oui, Daybreak est sympathique dans sa vision de l’apocalypse, même si perfectible 😉