Que le temps passe vite ! Nous en sommes déjà à la 89è occurrence du samedi séries et il n’est pas prêt de s’arrêter. Une jeune femme ronde s’affirme. Une ado indo-américaine tente de trouver sa place. Des robots s’affrontent.
Shrill
Une série surprenante sur une jeune femme grosse qui prend sa vie en main.
Jeune femme en surpoids, Annie veut changer de vie mais pas de corps. Dans son quotidien, elle se bat pour devenir journaliste et se retrouve confrontée à des problèmes de couple, à des parents malades et à un patron perfectionniste
Shrill est une bonne surprise qui se laisse regarder avec plaisir. Le sujet traité est original et rarement abordé : celui des personnes en surpoids dans un monde obsédé par l’apparence. On voir les choses à travers le regard d’Annie, une aspirante journaliste qui décide d’arrêter de se laisser molester et rabaisser à cause de sa grande taille. Car elle est avant tout dynamique et engagée et un vrai vecteur de positivité. Relations familiales, amoureuses, au travail, la série aborde intelligemment tous les points qui peuvent se révéler problématique, le tout avec des analyses sociologiques du personnage principal qui a une véritable révélation en cours de route. Shrill réutilise intelligemment des archétypes déjà vus : le boss un brin tyrannique, la meilleure amie d’un indéfectible soutien, le petit copain un peu homme-enfant… Mais c’est bien fait, donc on aime !
Mes premières fois
Une autre histoire de minorité mais ça fait du bien ! Cette fois-ci, découvrons le quotidien d’une lycéenne indo-américaine.
Le quotidien pas toujours facile de Devi, une lycéenne américaine d’origine indienne.
Je ne suis pas très séries pour ados ou qui traitent de l’adolescence habituellement. J’y retrouve rarement des représentations satisfaisantes, trop de romances insipides… mais j’ai beaucoup aimé Mes premières fois ! Il y a tout simplement rarement des représentations de la culture indo-américaine et pour celle-ci, on sent que Mindy Kaling était aux commandes. On aime suivre Devi qui est partagée entre sa vie d’adolescente américaine et les traditions familiales. C’est une nerd qui a des notes excellentes, mais elle aussi très insolente et un peu tête brûlée, un mélange qu’on voit rarement et qui change des premières de la classe très lisses. Elle agace parfois par ses décisions irréfléchies, mais la série est traversée par les questions du deuil et des difficultés familiales : le père de Devi est mort l’année précédente et elle s’entendait bien mieux avec lui qu’avec sa mère. Le reste du casting est hyper diversifié avec des personnages hyper attachants, notamment les deux meilleures amies de Devi, mais je vous les laisse les découvrir.
Medabots
Une série qui surfe sur le succès de Pokémon et consort mais est d’une très grande qualité !
La série commence avec un garçon de dix ans nommé Ikki Tenrio, qui veut devenir un champion du monde Robattle tournoi. Ikki n’est dans un premier temps pas en mesure de se permettre un Medabot, et ses parents refusent de lui en acheter un. Toutefois, il réussit à obtenir suffisamment d’argent pour acheter un modèle obsolète, et, avec un peu de chance, il trouve un médaillon dans une rivière. Ikki l’insère rapidement dans le Medabot il fit l’acquisition, ainsi que le nom de Metabee. Le seul problème est que le Médaillon de Metabee à une attitude d’un grave problème (un problème rarement vu dans un Medabot), Ikki qui conduit à penser qu’il est défectueux.
Medabots est un animé très sympathique qui ne paie pas de mine au premier abord ! Il se construit à travers des petits épisodes qui racontent souvent des histoires qui ne se suivent que très peu. L’histoire est un shonen classique mais qui se révèle rapidement addictif. Le ton se détache d’autres créations du genre grâce à des dialogues incisifs ainsi qu’à un côté impertinent. Il y a souvent des épisodes un brin parodiques. Autre point, Le charadesign des robots est vraiment très chouette.
Quelle est votre série coup de cœur du moment ? Votre dernière découverte ?
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