Samedi séries #107, 3 nouvelles séries à voir

Le samedi séries est là ! On découvre des séminaristes en proie avec leur quotidien de futurs prêtres. On poursuit avec une femme qui enquête sur la disparition de sa sœur. Enfin, un garçon doit apprivoiser son extraordinaire pouvoir dans une école qui forme les futurs super-héros.

Ainsi soient-ils

Une série virtuose sur une sujet ambitieux.

Septembre 2011, Paris. Cinq jeunes candidats à la prêtrise sont sur le point de changer radicalement de vie. En entrant au Séminaire des Capucins, ils vont apprendre à suivre la voie de Dieu et devenir ses ministres. D’où viennent-ils ? Quelles expériences de joie, de douleurs ont-ils vécu ? Autant de questions qui hantent le Père Fromenger, directeur légendaire du Séminaire, et son dévoué bras droit, le Père Bosco, lorsqu’ils accueillent José, Raphaël, Yann, Guillaume et Emmanuel dans leur nouveau monde.
En partageant leurs espérances, leurs doutes, leurs épreuves quotidiennes, nous découvrons un monde fascinant, mystérieux, l’Eglise, qui nous mènera jusqu’au Vatican et ses coulisses politiques. Une plongée haletante dans un univers secret.

Je pensais que je n’allais pas apprécier cette série d’Arte malgré sa bonne réputation. Il faut reconnaître que suivre un groupe de séminaristes peut sembler peu attractif, mais ainsi soient-ils parvient à transformer cette idée de départ en une œuvre dramatique accrocheuse. Dans un premier temps, elle est portée par un groupe de protagonistes bien écrits auxquels il est facile de s’attacher, du jeune scout idéaliste en passant par le repris de justice en quête de rédemption et de sens. La série pose également des questions importantes sur la place de la foi et de l’église dans le monde moderne. La série est bien écrite, notamment ses dialogues, tellement ciselés qu’ils semblent parfois plus tirés d’un livre que de la parole naturel. Mais ça marche, car on fait face à des personnages qui consacrent une grande partie de leur vie à l’étude.

Equinox

Equinox est une série danoise troublante adaptée d’un format podcast.

20 ans après avoir vu disparaître un bus plein d’étudiants, Astrid essaie de résoudre le mystère, mais découvre qu’elle finit par changer le passé.

Si je lui ai trouvé des défauts, son atmosphère ésotérique et envoûtante vaut le coup d’oeil de par l’originalité qu’elle construit. Nous suivons une femme qui reprend une enquête sur la disparition de sa sœur ainsi que d’un groupe de bacheliers. Ces disparitions sont liées à des croyances païennes. Astrid, le personnage principal, est hanté par des visions cauchemardesques qui impliquent un mystérieux personnage cornu. La série est assez lente pour dévoiler son histoire, mais les personnages sont globalement bien écrits. Elle dévoile également des thèmes intéressants sur des notions de passage à l’âge adulte, des réminiscences du passé et des emprises familiales et psychologiques.

My hero academia

J’ai adoré cet animé accrocheur et dynamique.

Izuku Midoriya rêve de rejoindre la filière super-héroïque du grand lycée Yūei et de devenir un jour un des plus grands héros.

Je ne pensais pas accrocher à cet animé au début très classique, voire un peu cliché. Mais au bout de quelques épisodes la sauce prend vraiment et est remarquablement efficace. Dans un premier temps, l’animé est ultra dynamique, notamment grâce à une histoire présentant de nombreux protagonistes attachants. Le personnage principal est bien amené bien qu’assez traditionnel dans les Shonen : une jeune garçon sans pouvoir qui se retrouve doté du plus puissant de tous et doit apprendre à en faire usage. Les protagonistes évoluent tout au fil de sa la saison, ce qui les éloignent d’un aspect monolithique. L’univers propose également une histoire qui n’est pas dénuée d’intérêt, puisqu’il donne à voir un monde où la majorité de la population est composée de personnes avec des pouvoirs magiques, ce qui implique des nombreux changements dans la société. Enfin, les scènes d’action sont régulières et mettent l’accent sur des usages créatifs des pouvoirs.

Quelles sont vos séries du moments ?