Continuons ensemble de découvrir de nouvelles séries. Cette semaine, je vous propose du vintage et des oeuvres très récentes. D’abord, un coup d’espions du KGB continuent leur mission alors que le doute les gagne. Ensuite, une jeune native américaine tente de retrouver son indépendance dans son village gelé. Enfin, un chasseur de démon se retrouve au centre de toutes les convoitises. On y va ?

The Americans

Phillip et Elizabeth Jennings, deux espions du KGB dont le mariage a été arrangé, s’installent avec leurs deux enfants dans la banlieue de Washington au début des années 80, juste après l’élection de Ronald Reagan à la Présidence. Se sentant une certaine affinité pour le mode de vie américain, le couple voit ses convictions mises à rude épreuve. Assumer une double identité va devenir de plus en plus difficile pour eux, d’autant qu’en cette période de Guerre Froide, le moindre faux pas peut leur coûter la vie…

The Americans

J’adore les séries d’espionnage, mais je n’avais jamais regardé The Americans. L’histoire est basée sur celle authentique de couples d’espions russes immerger dans un quotidien américain pour mieux avoir des informations. Comment vivre ce double jeu ? La série aborde la question au coeur de la guerre froide, alors que les Etats-Unis semblent prendre l’avantage. L’hésitation entre deux modes de vie est parfaitement mis en scène et bien interprété par un casting de première classe. Si Philip souhaite définitivement s’installer aux Etats-Unis, Elizabeth reste fidèle à l’URSS. Ils doivent donc continuer à jouer double jeu. J’ai beaucoup apprécié les parties où ils sont en mission : convaincre des domestiques de les aider, poser des outils de traquage sur les voitures d’officiel… Le tout en manquant toujours d’être découvert. Bien sûr, on se sait jamais qui joue double jeu et pour qui. Une chouette série, prenante, qui nous immerge dans le début des années 80.

Disponible sur Disney +

North of North

Une jeune mère inuk, Siaja, souhaite se construire un nouvel avenir, ce qui n’est pas facile dans une petite ville arctique où tout le monde vous connaît.

North of North

S’affirmer comme une femme moderne dans un petit village Inuk n’a rien de facile. Siaja s’est mariée jeune, a une fille de 7 ans mais son mariage n’a rien d’épanouissant. Elle décide de tout plaquer, de trouver un travail tout en retournant chez sa mère qui l’a évelé seule. North of North est vraiment une pépite. Avec ses personnages drôles et attachants, on en sait plus sur le mode de vie des populations qui vivent loin au nord. Comique, la série aborde cependant subtilement la question de la colonisation à travers certains personnages. Mais ne vous inquiétez pas, nous suivons surtout le parcours de Siaja qui tente d’affirmer sa propre existence et de trouver sa place. Les personnages secondaires sont à la fois déjantés et attachants, de l’ancienne sans filtre en passant par l’ex-mari narcissique. J’ai également beaucoup apprécié l’approche des traditions Inuk, qui se marient très bien avec le ton pétillant et irrévérencieux de la série.

Disponible sur Netflix.

Devil may cry 2025

De sombres forces sont à l’œuvre pour ouvrir le portail qui sépare le royaume des humains de celui des démons. Entre les deux se tient Dante, un chasseur de démons orphelin et mercenaire, qui ignore que le sort des deux mondes repose sur ses épaules.

Devil may cry 2025

J’avais beaucoup aimé les créations précédentes d’Adi Shankar. J’adore Devil May Cry, j’étais donc curieuse de voir cette version du jeu vidéo. J’ai été surprise de voir que le lore avait été revisité, ce qui ne plaira pas forcément aux fans les plus sévères de la franchise. Autrement, on sent une fois que les créateurs aux manettes savent raconter des histoires. La série est ultra-rythmée avec des combats bien immersifs. Les personnages sont tous de sacrés caractères, avec beaucoup d’importance donnée à Lady. L’animation est très fluide, même si certaines animations 3D sont plus maladroites. Il y a un épisode stylistiquement magnifique qui apporte une certaine profondeur et donne de l’ampleur à la narration. Côté musique, on reprend des thèmes marquants de DMC, donc c’est de très bonne qualité. Il m’a cependant manqué quelque chose pour être un coup de coeur, sans doute que le fait de s’éloigner autant de l’histoire originelle de Devil May Cry pour quelque chose de plus pop et moderne ne me convainc pas totalement.

Disponible sur Netflix.

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Catégories : Samedi séries

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