Je vous propose pour cette semaine un petit retour en enfance ! On a tous des livres qui ont apporté un peu d’aventure et de merveilleux à nos jeunes années. Souvent, ils sont si bien que petits ou grands, c’est toujours un plaisir de les redécouvrir. (Je ne mets pas Harry Potter dans la liste même si le petit sorcier fait évidemment partie de mes favoris).
L’indien du placard, Lynne Read Banks
L’indien du placard est un des livres que j’ai le plus lu enfant. Je me souviens que l’histoire était très drôle, j’aimais beaucoup l’indien qui se mettait très facilement en colère. Un peu triste sur la fin, le livre marque par son côté merveilleux et son écriture simple mais très immersive.
Pour son anniversaire, le jeune Omri reçoit trois cadeaux : un skate-board et un casque de la part de ses parents, une figurine d’indien toute défraîchie dont son ami Patrick voulait probablement se débarrasser et un vieux placard trouvé dans la rue par son frère privé d’argent de poche. Contre toute attente, son cadeau préféré est le placard qu’il peut fermer à clé. Il commence par y ranger l’indien, mais le lendemain, la figurine semble avoir pris vie…
La quête d’Ewilan, Pierre Bottero
Pierre Bottero est l’un de ces auteurs qui m’aura fait aimer la fantasy. La quête d’Ewilan est l’un des premiers cycles d’envergure que j’ai lu. Aventure, magie, mystère, amitié… C’est le livre qui m’aura donner envie d’écrire. C’est simple, l’histoire est très prenante et les personnages sont vraiment tous attachants. On rit avec eux, on tremble pour eux, on espère avec eux.
Camille est une jeune surdouée élevée par des beaux-parents acariâtres. Un jour qu’elle traverse une rue plongée dans ses pensées, un camion lui fonce droit dessus. Elle est instantanément propulsée dans un monde parallèle. Loin d’être bien accueillie, elle est attaquée par une créature monstrueuse qui lui donne le nom d’Ewilan.
L’épouvanteur, Joseph Delaney
Un autre cycle d’envergure ! J’aime beaucoup la série de livres de Joseph Delaney car elle permet de se replonger dans les peurs de l’enfance. C’est très bien écrit et les personnages sont très attachants, notamment le jeune Tom Ward. Loin d’être un héros parfait, il vous donne aussi bien envie de le prendre dans ses bras que lui filer une bonne claque ! Les personnages féminins ne sont pas en reste avec la redoutable sorcière Grimalkin, dont la force est d’échapper au manichéisme et d’offrir un portrait nuancé et trouble.
Le jeune Tom Ward est le septième fils d’un septième fils. Cette particularité lui donne des capacités spéciales pour lutter contre les créatures de l’Obscur qui menacent régulièrement les hommes. Il rejoint donc en apprentissage l’Epouvanteur expérimenté John Gregory, mais un destin bien plus grand et terrifiant se dessine au fil de ses aventures.
Le prince des voleurs, Cornelia Funke
Un autre livre que j’ai dévoré ! Cornelia Funke est une autre auteur jeunesse capable de nous faire facilement entrer dans son univers ! Le Prince des voleurs est une histoire captivante autour de la solidarité d’une bande d’orphelins survivant dans les rues de Venise. C’est aussi une belle histoire sur les liens entre frères et sœurs.
Prosper et Bo menaçaient d’être séparés par leur oncle et leur tante. Ils ‘enfuient vers la ville de la lune dont leur mère leur parlait tant. Ils trouvent refuge dans un cinéma désaffecté avec une bande d’orphelins. Grâce à Scipio, un mystérieux voleur, ils revendent des objets précieux pour survivre.
Le faucon malté, Anthony Horowitz
Anthony Horowitz écrit tous ses livres avec une petite touche d’humour noir. Dans ce livre, ce sont les remarques sarcastiques et très lucides du narrateur, un jeune garçon très débrouillard, qui rendent l’histoire hilarante. Horowitz a toujours une plume fluide et malicieuse pour accompagner des enquêtes insolites mais prenantes.
Nick, 13 ans, vit avec son frère Herbert, un détective pas très doué. Il finit tout de même par avoir une affaire : Johny Naples lui confit une boîte (de chocolat) qu’il doit protéger. Or, ce n’est que le début des ennuis pour Tim et Nick.
Il a été très difficile de s’en tenir à seulement 5 livres. J’aurais bien aimé aussi vous présenter Les sorcières de la rue Mouffetard, les yeux de Salka, l’île du crâne, La trilogie de Bartiméus ou l’ensemble des livres d’Agatha Christie ! Et vous aussi vous avez des livres qui ont comme un parfum d’enfance ? Des livres qui agissent comme une madeleine de Proust ? Ou même vous cherchez des livres pour vos enfants/cousins/neveux ou nièces ? N’hésitez pas à partager dans les commentaires.
Dans le cadre du café des blogueuses, voici des coups de coeur blog :
- Tea Time in Bloomsbury : Un blog qui est déjà très beau visuellement, mais alors en plus de cela c’est varié et bien écrit !
- Le Commando culotte de Mirion malle : un blog BD féministe et pop
- Peanut Bookers : Un joli blog lecture soigné qui propose des livres sur le développement personnel
6 commentaires
Dorothée · 13 septembre 2017 à 19 h 36 min
Salut,
Je dois être un peu plus âgée que toi mais moi c’était les bouquin de la collection Castor poche que j’aimais dévorer !!
Merci pour cet article qui nous replonge en enfance !
Camille Barbry · 16 septembre 2017 à 11 h 44 min
Je ne me souviens absolument pas des collections des livres que je lisais ! Je regardais surtout les couvertures et les résumés sûrement haha 😉
Flo · 17 septembre 2017 à 16 h 48 min
Hello !
CHOUETTE article ! J’ai beaucoup lu enfant et ado, Harry Potter n’existait pas à mon époque, phiou j’suis vieille.
En vrac, il y a sans famille, qui m’a inspiré mon premier écrit quand j’avais six ans. L’appel de la forêt, de Jack London, qui m’a énormément marquée à l’époque. Michel Strogoff, de Jules Verne, qui m’a fait voyager et rêver, et un peu plus tard, ado, le mystère de la chambre jaune, j’étais une fan de Rouletabille et je lui écrivais même des lettres quand je me sentais incomprise, je sais ça fait pitié… Rébecca, de Daphné du Maurier, qui m’a fait rêver, vibrer, trembler… Voilà ce qui me vient comme ça, mais y’en a sans doute plein d’autres.
Camille Barbry · 17 septembre 2017 à 21 h 33 min
Hello Flo !
Je lisais beaucoup Jules Vernes, le tour du monde en 80 jours m’avait beaucoup marqué. J’étais très fan de romans policiers, j’ai dû lire tous les Agatha Christie. Quand je déprimais, toute jeune, je m’imaginais dans l’univers d’Ewilan, j’imagine que c’est plutôt normal de se réfugier dans l’imaginaire 😉
C’est la seconde fois en très peu de temps que Daphné du Maurier revient dans une conversation ou un commentaire. Sûrement un signe ! (Un peu comme Barjavel qui me suit, me hante et qu’on ne cesse de me recommander. Alors que j’ai une anthologie dans ma bibliothèque…)
citizencrane1 · 15 février 2018 à 14 h 02 min
J’avais vu le film « l’indien dans le placard ». Enregistré sur une vhs, je m’en souviens comme d’un bon film. Je n’ai appris que récemment que c’était un livre (y’a Jumanji aussi qui est un livre à la base et il faudra que je le trouve).
De Horowitz, j’ai lu les trois premiers tomes de la série Alex Rider, la médiathèque où je les prenais n’ayant pas acheté les suivants, j’ai arrêté.
Ado, j’ai dévoré presque la moitié des polars et nouvelles d’Agatha Christie, mais ma reine du polar à l’époque, c’était Fred Vargas (et Elizabeth George un peu plus tard).
L’autre de mes auteurs fétiches, c’était Christian Jacq, même si maintenant ça ne me tente pas de me replonger dedans (bien documenté, mais trop cliché niveau personnages, avec des allusions foireuses parfois avec des événements contemporains…). Quand tout le monde attendait le nouveau Harry Potter ou se plongeait dans le « seigneur des anneaux » pour s’avancer sur les films, j’achetais les tomes de « la Pierre de Lumière » les uns après les autres, et ça reste l’un des meilleurs souvenirs de lecture de Jacq. Maintenant, je dirais que ses one-shot sont plus réussis que ses sagas.
Camille Barbry · 15 février 2018 à 19 h 08 min
Je me souviens avoir lu le premier tome de la saga Alex Rider ! Je pense avoir quasiment tout lu d’Agatha Christie, notamment à l’époque du collège, Fred Vargas j’adore toujours ! Christan Jacq, j’avais lu un livre il me semble au collège ou au lycée, mais je n’avais pas accroché plus que ça ! Il faudrait que je réessaie 🙂