Il est venu le temps du point lecture du mois de juillet ! J’ai réussi à lire pas mal malgré un mois bien rempli. Vous allez surtout voir de la SFFF mais que voulez-vous ? J’aime le Hold my SFFF challenge !

Les contacteurs de Christian Léourier

Quand les hommes de la planète Lanmeur accèdent au voyage spatial, ils ont la surprise de découvrir que d’autres humanités s’épanouissent dans l’univers. Un hasard ? Peut-être pas. Lanmeur lance alors l’idée du Rassemblement et envoie des contacteurs sur ces mondes plus ou moins avancés, avec pour mission de les intégrer à sa propre civilisation. Mais quel projet se cache derrière ces sociétés si différentes ? Qui sont les Rêveurs de l’Irgendwo, auxquels Lanmeur devra tôt ou tard se confronter ?

Une belle lecture pour ma part, malgré quelques lenteurs par moment et un roman un peu en-dessous des deux autres. le cycle nous sert des aventures à la rencontre de peuples différents. Il est proprement fascinant de découvrir des coutumes et des façons de pensée radicalement différents des nôtres. le travail de recherche et de construction est vraiment admirable. du planet opera comme je l’aime ! 

Terminus de Tom Swerterlitsch

Depuis le début des années 80, un programme ultrasecret de la marine américaine explore de multiples futurs potentiels. Lors de ces explorations, ses agents temporels ont situé le Terminus, la destruction de toute vie sur terre, au XXVIIe siècle. En 1997, l’agent spécial Shannon Moss du NCIS reçoit au milieu de la nuit un appel du FBI : on la demande sur une scène de crime. Un homme aurait massacré sa famille avant de s’enfuir. Seule la fille aînée, Marian, 17 ans, serait vivante, mais reste portée disparue. Pourquoi contacter Moss ? Parce que le suspect, Patrick Mursult, a comme elle contemplé le Terminus… dont la date s’est brusquement rapprochée de plusieurs siècles.

Terminus est vraiment un roman addictif qui propose une version du voyage dans le temps crédible et passionnante. Taillé aussi bien pour les amateurs de SF que pour les gros lecteurs de thriller, le récit parvient à équilibrer le meilleur des deux pour proposer un roman marquant. 

Pierre-de-vie de Jo Walton

Applekirk est un village rural situé dans les Marches, la région centrale d’un monde où le temps ne s’écoule pas à la même vitesse selon que l’on se trouve à l’est – où la magie est très puissante et où vivent les dieux – ou à l’ouest – où la magie est totalement absente. C’est la fin de l’été, et la vie s’écoule paisiblement pour les villageois.

Mais le manoir va être mis sens dessus dessous par le retour de Hanethe, qui fut autrefois la maîtresse des lieux. Partie en Orient, elle y est restée quelques dizaines d’années. Mais, plus à l’ouest, à Applekirk, plusieurs générations se sont succédé. Ayant provoqué la colère d’Agdisdis, la déesse du mariage, Hanethe la fuit. Mais Agdisdis est bien décidée à se venger. 

Une très chouette lecture de la part de Jo Walton ! L’univers doux et champêtre fonctionne à merveille dans cette lecture délicate. Elle est parfaite pour la fin d’été et le début de l’automne. Le monde est bien construit avec des bases solides et convaincantes, le tout avec des personnages nombreux et aux caractères bien marqués. Mais le livre brille surtout par ses thèmes abordés, qui résonnent facilement par leur aspect universel.

L’ours et le Rossignol de Katherine Arden

Au plus froid de l’hiver, Vassia adore par-dessus tout écouter, avec ses frères et sa soeur, les contes de Dounia, la vieille servante. Et plus particulièrement celui de Gel, ou Morozko, le démon aux yeux bleus, le roi de l’hiver. Mais, pour Vassia, ces histoires sont bien plus que cela. En effet, elle est la seule de la fratrie à voir les esprits protecteurs de la maison, à entendre l’appel insistant des sombres forces nichées au plus profond de la forêt. Ce qui n’est pas du goût de la nouvelle femme de son père, dévote acharnée, bien décidée à éradiquer de son foyer les superstitions ancestrales.

Une lecture mitigée pour moi ! Et ce malgré l’ambiance mythique de la Russie parfaitement retranscrite : on ressent la grandeur et la dureté de l’Empire. On évoque beaucoup de créatures du folklore russe comme les domovoï ou la roussalka. Le récit est cependant parfois brouillon et traîne un peu en longueur. L’histoire est un peu lente à se mettre en place et je n’ai été rééllement accrochée qu’à la moitié du roman.

Les sept morts d’Evelyn Hardcastle

Ce soir à 11 heures, Evelyn Hardcastle va être assassinée. 
Qui, dans cette luxueuse demeure anglaise, a intérêt à la tuer ? 
Aiden Bishop a quelques heures pour trouver l’identité de l’assassin et empêcher le meurtre. 
Tant qu’il n’est pas parvenu à ses fins, il est condamné à revivre sans cesse la même journée. 
Celle de la mort d’Evelyn Hardcastle. 

Un roman que j’attendais avec impatience mais le coup de coeur n’a pas été là. Le roman a pourtant beaucoup de choses pour séduire : un concept intéressant et bien exploité, un mélange d’Agatha Christie, de Downton Abbey et d’un jour sans fin, un mystère haletant… Mais j’ai trouvé le style parfois un peu lent et avec quelques répétitions qui m’ont empêché de pleinement apprécié cette pourtant très bonne lecture.

Les sentiments du Prince Charles de Liv Strömquist

Lors d’une conférence de presse après ses fiançailles avec Diana, le prince Charles dut répondre à la question : « Êtes-vous amoureux ? » Après une petite hésitation, il répondit : « Oui… Quel que soit le sens du mot “amour” ». Or, en lisant la presse people quelques années plus tard, on constata que de toute évidence Charles et Diana n’attribuaient pas du tout le même sens au mot « amour ».

En feuilletant les mêmes magazines, on pouvait aussi se demander comment Whitney Houston avait pu tomber amoureuse d’un sale type comme Bobby Brown, et de remarquer au passage qu’en matière d’amour, le bonheur de l’un ne fait pas forcement celui de l’autre.

Entre humour et documentation, ce roman graphique est parfait pour étendre ses connaissances sur des schémas qu’on pensait immuables. L’autrice illustre des recherches sociologiques, scientifiques et anthropologiques avec humour. Son objectif est de démontrer des clichés et d’expliquer certains comportements sociaux liés au genre. Le couple, les sentiments, le désir, le sexe… Tout passe sous le trait de crayon acéré et cynique de Liv Strömquist.

Et vous, quelles sont les lectures les plus marquantes de ce mois de juillet ?

Catégories : Points lectures

2 commentaires

Babitty Lapina · 1 août 2019 à 20 h 26 min

Finalement je ne me suis pas lancée dans l’Ours et le Rossignol ! Je suis prise dans un marathon de la série La communauté du Sud / True Blood et parfois je regrette de ne pas pouvoir lire plusieurs romans en même temps. Même si tu as un avis mitigé dessus, mon envie de me lancer dedans n’a pas faillit ! Je pense que je vais pouvoir le lire courant août vu que j’ai quasiment terminé la saga que je lis. (Il doit me rester deux tomes).

    La Geekosophe · 3 août 2019 à 17 h 55 min

    L’Ours et le Rossignol a de très bons avis ! Je pense que c’est un bon roman mais s’il ne m’a pas convaincu 😉

    Arf, trop de romans, pas assez de temps !

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.