C’est le fabuleux samedi séries ! On attaque avec un thriller sur fond de drames familiaux et trafics douteux. On poursuit avec une parodie piquante du bachelor. Enfin, un donghua aux visuels somptueux nous plonge dans la Chine ancienne. Vous êtes prêts ?

Qui a tué Sara ?

Vous prendrez bien un thriller mexicain ?

Après 18 ans de prison, Álex se venge de la famille Lazcano qui l’a accusé à tort du meurtre de sa sœur Sara pour sauver sa réputation.

Sans être le thriller du siècle, qui a tué Sara ? a le mérite d’être énergique ! L’histoire est souvent tirée par les cheveux mais il est intéressant de voir quelles folies les scénaristes ont bien pu trouver. Contrairement à d’autres spectateurs, j’ai bien aimé les multiples rebondissements et les révélations de la fin de la première saison. J’ai cependant bien aimé la plupart des personnages et leurs liens complexes. Le personnage de Chema est assez touchant par ailleurs et les antagonistes sont vraiment détestables. Parfois les relations changent assez vite. Le mystère autour du personnage de Sara est bien entretenu, d’autant que les flashbacks font d’elle une personne assez ambiguë, ce qui donne envie d’en savoir plus. C’est une série sympa si vous voulez quelque chose de distrayant et facile à suivre.

Disponible sur Netflix.

La Flamme

La série de Jonathan Cohen était très attendue.

Dans cette saison de LA FLAMME, le cœur à prendre est celui de Marc, pilote de ligne. La vie lui a tout donné… sauf une copilote. Pendant 9 semaines, dans une sublime villa, 13 femmes vont s’affronter pour le séduire et tenter d’allumer en lui… LA FLAMME. Alors, armez les toboggans, vérifiez la porte opposée… Marc va emmener ses prétendantes au 7ème ciel !

Je n’ai pas regardé tout de suite La Flamme, peu convaincue par le concept ! Si le premier épisode avait des blagues un peu lourdes, j’ai bien aimé le casting, plein d’auto dérision et de second degré. J’ai trouvé que la série gagnait en maîtrise de la satire au fil du temps. Jonathan Cohen est très bon en mec imbus de lui-même qui manque totalement de recul (et ne comprend pas le second degré). La Flamme propose finalement une critique caustique du mâle alpha. Il y a des moments véritablement hilarants, comme l’épisode de la Jean-Guile, un bijou d’absurdité. Leïla Bekhti est également très drôle dans ce personnage flippant et borderline. En bref, on passe un bon moment, plein de punchlines, malgré des moments un peu lourds et crus.

Disponible sur Canal +.

Heaven Official’s Blessing

Un Donghua visuellement époustouflant.

Xian Le est un royaume vaste et rempli de ressources considérables. Xie Lan, le prince héritier est un jeune homme talentueux qui n’est pas intéressé par le pouvoir et désire seulement « sauver le monde ». A 17 ans, ce dernier remporte les épreuves célestes et gagne l’immortalité. Cependant, il se fait rapidement bannir du paradis, au point de devenir la risée des trois royaumes. Lors de son retour sur Terre, Xie Lan fait la rencontre de Hua Cheng, le terrible roi fantôme.

Quelle œuvre surprenante ! Je pense que c’est la première fois que je regarde un dessin animé chinois et c’est dépaysant. Heaven Official’s Blessing permet d’aborder la complexité de la mythologie chinoise à travers Xian Le, un personnage attachant, qui oscille entre puissance et maladresse et fait preuve d’une pureté déconcertante. Les histoires mêlent magie, guerre et mystère, avec un Xian Le qui joue le rôle d’enquêteur. Au niveau des relations entre les personnages, elles évoluent avec soin au fil de la première saison. La série est parfois bavarde, mais ce n’est pas gênant car l’univers a besoin de quelques explications. Il y a un peu de Boy Love, mais c’est vraiment assez subtil et la scène de la rencontre est sublime, tout comme l’OST qui est un petit bijou. Les thèmes d’Heaven Official’s Blessing tournent autour de la violence des sentiments, du poids de la vengeance mais aussi de la culpabilité.

Disponible sur Netflix.

Quelle est votre série du moment ?

Catégories : Samedi séries

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