Le mois de septembre approche ! C’est le moment de redevenir studieux et de penser à ses études. Les écoles de magie et autres académies militaires avaient déjà la cote avant Harry Potter, mais depuis, ce type de roman d’apprentissage est devenu un genre à part entière. Pour la rentrée, voici quelques romans de SFFF qui nous plonge dans les études, les univers académiques et les relations entre étudiants.
L’école du bien et mal de Soman Chainani
Kidnappées par une sombre nuit d’orage, Sophie et Agatha intègrent l’école du bien et du mal… Un lieu très spécial, où on forme les personnages de contes de fées. Pantoufles de verre et chevelure blonde soyeuse, Sophie est sûre de devenir princesse. Tandis qu’Agatha, cynique et solitaire, toute de noir vêtue, se voit déjà en sorcière. Pourtant, rien ne se passe comme prévu… Et si l’erreur de casting révélait leur vraie nature ?
L’école du bien et du mal nous entraîne à la suite de deux amies aux caractères à l’opposé qui se retrouvent à étudier là où l’on forme les personnages de contes de fée ! Mais elles sont persuadées qu’il y a une erreur de distribution des rôles… A moins que cela ne révèle leur vraie nature ? Agatha, cynique et solitaire, suit la formation des Princesses. La belle Sophie suit celle des Méchants de conte de fées. Notes, cours, rivalités entre élèves, épreuves… Tous les éléments traditionnels des histoires académiques sont réunies, mais à la manière des contes de fées, modernes comme plus anciens. L’école du bien et du mal est très satisfaisant si vous voulez retrouver une école de magie mais avec un twist.
La stratégie Ender d’Orson Scott Card
Andrew Wiggin, dit Ender, n’est pas un garçon comme les autres. Depuis sa naissance, ses faits et gestes sont observés par l’intermédiaire d’un moniteur greffé dans son cerveau. Car ceux qui l’ont conçu ambitionnent de faire de lui rien de moins que le plus grand général de tous les temps, le seul capable de sauver ses semblables de l’invasion des doryphores. Et alors qu’Ender suit pas à pas le dur chemin de son apprentissage de guerrier, ses créateurs mesurent la gravité de leur choix : en donnant naissance à un monstre, n’ont-ils pas damné l’humanité elle-même ?
Si l’école de magie est un lieu bien connu des romans de fantasy, l’équivalent en science-fiction est bien sûr l’académie militaire ! La stratégie Ender est un brillant représentant de ce sous-genre qu’est le space-opera militaire. Ici, le jeune Andrew Wiggin est élevé et entraîné pour devenir un stratège de génie dans une guerre éternelle entre humains et extra-terrestres. Le roman pose la question de l’embrigadement, de la place de ‘enfance dans un monde d’adultes et de l’altérité. Hors des murs de l’académie, une rude bataille rhétorique questionne la démocratie et la place du politique. La suite du cycle est encore meilleure.
L’enfant des ombres d’Elvire Murail
Morgane est la seule à voir les ombres.
Dès qu’elle est seule dans les couloirs du lycée, elles apparaissent sur les murs. Ces temps-ci, elles se font de plus en plus menaçantes. Un jour, le pire se produit. Pourtant ce n’est que le commencement. Les phénomènes étranges s’accumulent. Le concierge de l’établissement passe ses journées à remplacer les ampoules électriques dans les couloirs et les escaliers, mais il y fait toujours noir. Les accidents se multiplient.
Un professeur meurt brutalement. C’est aussi le moment que Camilia et ses amis ont choisi pour créer un club secret dont le but est de se réunir la nuit, dans le grenier au-dessus des dortoirs…
Parmi les romans académiques, on peut aussi réserver une place de choix à ceux qui se passent dans des internats. Propices aux huis-clos et aux drames qui lient les écoliers, Elvire Murail y met en place une histoire de hantise sur fond de mal-être adolescent. L’autrice construit des personnages complexes et attachants, avec une enquête efficace. Le côté épouvante est bien retranscrit sans pour autant être prégnant. Un roman court que j’avais adoré quand pré-ado.
Skyward de Brandon Sanderson
Installés sur la planète Détritus depuis des décennies, les derniers survivants de l’espèce humaine tentent de résister aux attaques répétées des Krell, un mystérieux peuple extraterrestre. Dans ce monde rythmé par les batailles spatiales, les pilotes sont vénérés comme des héros et font frissonner les nouvelles générations prêtes à en découdre. Parmi eux, Spensa rêve depuis l’enfance de piloter son propre vaisseau et de prouver son courage.
Car elle est la fille d’un lâche. Son père, l’un des meilleurs pilotes de la Force de Défense Rebelle, a été exécuté lors de la bataille d’Alta après avoir déserté le combat, et cet héritage pourrait bien coûter à Spensa sa place au sein de l’école de pilotage.
Plus que jamais déterminée à voler, elle redouble d’effort pour trouver sa place au sein d’une escouade de pilotes et convaincre sa hiérarchie que la lâcheté n’est pas héréditaire. Sa découverte accidentelle d’un vaisseau depuis longtemps oublié pourrait bien changer la donne…
Brandon Sanderson a-t-il déjà écrit un mauvais roman ? Avec Skyward, il penche du côté de la SF pour jeune public, mais avec un talent incroyable. Spensa est à l’académie militaire pour devenir pilote. Un rêve compliqué à réaliser quand on fait partie d’un régime politique militaire mais que son père est considéré comme un traître. Pourtant, elle fait preuve de talent au sein de son escouade de jeunes pilotes en formation. Mais la découverte d’un vaisseau doté d’une IA perfectionnée ne va-t-elle révéler un potentiel bien plus grand et une vérité cachée ? Une histoire remarquablement rythmée et immersive.
Magic Charly d’Audrey Alwett
Charly Vernier découvre que sa grand-mère était magicière. Mais un mystérieux voleur de mémoire, le Cavalier, l’a dépouillée de ses souvenirs et cherche à s’emparer de la source ultime de la magie. Pour la sauver, Charly, aidé par Maître Lin et par son amie Sapotille, n’a d’autre choix que de devenir apprenti magicier.
Drôle et imaginatif, Magic Charly est votre lecture si vous cherchez de l’apprentissage magique. Même s’il y a quelques éléments qui rejoignent notre sorcier à la cicatrice, Audrey Alwett y distille une langue ludique et un système de magie tout aussi créative. On y suit Charly, une jeune garçon qui doit apprendre sur le tard une magie unique et son genre lorsque sa grand-mère disparue refait surface… Commence alors pour lui une quête pour révéler le passé de sa famille et maîtriser ses pouvoirs dans un monde dont il ne comprend pas les codes. Un roman lumineux mais qui traite de thèmes solides comme le poids du passé familial et la quête d’identité.
Avez-vous des romans SFFF qui se passent dans une ambiance scolaire à conseiller ?
1 commentaire
Flora · 17 août 2022 à 17 h 49 min
J’adore ce genre de romans ! On a aussi Vita Nostra qui est vraiment brillant… j’avais adoré l’enfant des ombres mais impossible de me rappeler à quel âge je l’avais lu. A partir de quel âge le conseillerais tu ? Merci !