Le samedi séries est là ! Et la sélection de cette édition ne manque de pépite pour réchauffer vos soirées de novembre. cette semaine, on commence par l’histoire d’une roturière italienne qui a très bien su jouer le jeu de la cour royale. Ensuite, un jeune homme est tiraillé entre deux parties de sa famille. Enfin, on découvre la vie colorée d’une jeune femme et d’une étrange créature tombée du ciel. Vous êtes prêts ?

The serpent queen

Irrévérencieuse et pop, The serpent queen est une bonne surprise.

Considérée comme une immigrante ordinaire, Catherine de Médicis, alors adolescente orpheline, est mariée à la cour française du XVIème siècle pour apporter une fortune en dot et produire de nombreux héritiers. Mais elle va rapidement découvrir que son mari est amoureux d’une femme plus âgée, que sa dot n’est pas payée et qu’elle est dans l’impossibilité de concevoir un enfant. Pourtant, ne comptant que sur son intelligence et sa détermination, elle parvient à maintenir son mariage à flot et à maîtriser, mieux que quiconque, le sport sanguinaire qu’est la monarchie durant 50 ans.

Cela va faire déjà plusieurs fois que je regarde ces séries historiques développées par Starzplay. Elles sont toujours de bonnes découvertes, notamment car elles sont menées par un casting convaincant et un bon sens du rythme. Prenant toujours place dans des périodes compliquées, Catherine de Médicis a eu une histoire fascinante, alors que les conflits religieux s’élèvent et les tensions avec le Saint Empire Germanique s’intensifie. Catherine, roturière orpheline, doit jouer des coudes pour s’imposer grâce à sa ruse et sa compréhension du jeu politique. Bien sûr, de nombreuses libertés sont prises par rapport à la Grande Histoire pour des raisons dramatiques. La rivalité entre Diane de Poitiers et Catherine n’a jamais été prouvée par exemple. Mais les choix scénaristiques sont motivés par la construction des personnages. La série propose une galerie de personnalités fortes, souvent drôles mais cruelles. Entre vacheries, couteaux dans le dos et habiles manipulations, la série ne manque pas de panache.

Disponible sur Canal Plus.

The bastard son and the devil himself

Encore une série YA insipide ? Eh non !

L’adolescent Nathan est le fils du sorcier le plus redouté du monde et il a passé sa vie à être observé par les autorités craignant qu’il suive le mauvais chemin de son père. Que se passe-t-il lorsque sous pression, les frontières entre ses bons et ses mauvais côtés s’estompent ?

Sans être révolutionnaire, la série une propose une histoire prenante portée par des personnages attachants. Nous suivons un jeune homme considéré par une menace par le reste du monde auquel il appartient. Tiraillé entre deux clans de sorciers qui se haïssent, Nathan est un personnage dont l’évolution est bien gérée au fil de la série. Le scénario ne suit pas forcément le chemin attendu, et j’ai apprécié l’effort pour éviter de tomber dans le manichéisme et de mettre en scène des personnages qui oscillent entre le bien et le mal. Le trio principal a un relationnel efficace qui rend la série agréable. Les systèmes de magie permettent de créer des histoire de famille et d’héritage qui ont un impact significatif sur l’histoire. Il y a un peu de gore, sans doute pour essayer de créer de la maturité, mais un peu trop appuyé pour que ce soit pertinent.

Disponible sur Netflix.

Bee and Puppycat

Une série aussi étrange qu’addictive.

Bee est une jeune femme d’une vingtaine d’années, joyeuse et excentrique, qui se fait régulièrement renvoyer d’emplois mal payés. Alors qu’elle rentre chez elle après un échec professionnel, PuppyCat, une créature étrange, tombe du ciel.

C’est un série aussi colorée que bizarre. J’ai eu du mal à comprendre à suivre sa logique et son développement, mais l’ensemble est étrangement reposant. A vrai dire, j’ai eu du mal à lâcher cette petite île, avec son maire barbu, le chat-chien grincheux à la voix robotique et un ensemble de personnages complètement barré. C’est comme une bulle loin du tumulte du quotidien. Bien sûr, ce n’est pas pour tout le monde tant le scénario a peu de cohérences et une logique interne spécifique. L’humour repose également sur une forme de rythme hiératique. Mais au-delà des couleurs, la série propose de vraies moments d’émotions et de profondeur insoupçonnée, ainsi qu’une intense maturité dans sa sensibilité.

Disponible sur Netflix.

Quelle est votre série du moment ?

Catégories : Samedi séries

5 commentaires

Brize · 19 novembre 2022 à 12 h 56 min

Ma série du moment est, ou plutôt a été car ça y est, je l’ai regardée in extenso : « Extraordinary Attorney Woo », découverte grâce à toi et MERCI car j’ai beaucoup aimé 🙂 !
Je vais tenter « The Bastard Son … » !

    La Geekosophe · 27 novembre 2022 à 22 h 43 min

    J’avais eu mal à commencer « Exatraordinary attorney woo » à cause de la longueur des épisodes ! C’est un autre style pour le coup, The bastard son

Light And Smell · 19 novembre 2022 à 20 h 59 min

Je note la première série ! Merci pour la découverte.

    La Geekosophe · 27 novembre 2022 à 22 h 44 min

    Hihi, très bon choix, c’est une série historique qui change !

Shaya · 27 novembre 2022 à 12 h 46 min

La première série m’intéresse pas mal, je note. Mais sinon : où trouves-tu le temps pour tant de séries ?!

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