C’est partie pour le samedi séries ! Cette semaine, on attaque avec une série qui se passe pendant la Première Guerre Mondiale et suit plusieurs héroïnes. Ensuite, on entre dans un univers futuriste dans lequel la mort n’est plus une fin. Pour terminer, et si on découvrait la vie de bureau des créatures derrière nos instincts humains. Vous êtes prêts ?

Les combattantes

Une série française satisfaisante au casting remarquable.

Septembre 1914. Depuis quelques semaines, les combats font rage. Dans un petit village de l’est de la France, à quelques kilomètres de la zone allemande, quatre femmes se retrouvent projetées au cœur de l’horreur : Marguerite, prostituée parisienne aussi mystérieuse que flamboyante que l’on soupçonne d’être une espionne ; Caroline, épouse de Victor Dewitt, propriétaire d’une usine de voitures, parti au front. Elle se voit propulsée à la tête de l’entreprise familiale, défi colossal et inédit pour une femme du début du siècle ; Agnès, mère supérieure d’un couvent réquisitionné et transformé en hôpital militaire. Dépassée par l’afflux de blessés, Agnès est de plus tourmentée et questionne ses choix de vie ; et Suzanne, jeune infirmière féministe en cavale depuis un avortement qui a mal tourné…

Je ne suis pas spécialement adepte de ce type de production habituellement, cependant j’ai décidé de me laisser porter. Même s’il y a quelques exagérations, l’histoire est bien rythmée entre différentes héroïnes aux personnalités bien distinctes. Chacune d’elle se voit porter par le destin alors que la Première Guerre Mondiale débute. La reconstitution historique semble très juste : costumes et décors sont soignés. Le quatuor d’actrices est très bon, en particulier Julie de Bona qui joue en toute émotion une mère supérieure hantée par le doute. Sofia Essaïdi est également très convaincante dans son rôle de femme à première vue effacée qui s’affirme en cheffe d’entreprise. Je trouve cependant dommage que les productions françaises s’enlisent dans les clichés, le lupanar est un lieu commun maintes fois repris dans les séries hexagonales. Heureusement, Audrey Fleurot porte bien son personnage et lui apporte une vraie épaisseur.

Disponible sur Netflix.

Altered Carbon

J’avais hésité à regarder la série avant de lire le livre, mais ils sont finalement assez différents !

Takeshi Kovacs est un ancien soldat et seul survivant d’un groupe de guerriers d’élite vaincus lors d’un soulèvement contre le nouvel ordre mondial. Son esprit est emprisonné « dans la glace » pendant des siècles, jusqu’à ce que Laurens Bancroft, un homme extrêmement riche et vivant depuis plusieurs siècles lui offre la chance de vivre à nouveau. En échange, Kovacs doit résoudre un meurtre … celui de Bancroft lui-même.

Je n’ai regardé que la première saison car j’ai de mauvais échos de la seconde. En tout cas, c’est une bonne de série de science-fiction qui reprend l’essence du cyberpunk. Dans un monde où la technologie peut faire des merveilles, une poignée de richissimes vivent des vies éternelles pendant que les plus pauvres ou les criminels sont contraints de prêter leurs corps. Altered Carbon est un thriller qui reprend les codes du roman noir dans un univers futuriste. L’univers est très soigné, avec des questionnements philosophique sur la place de la mort ou la sacralisation du corps, la relation entre l’identité et notre apparence physique… Le visuel SF est très soigné et offre des passages immersifs, comme la soirée de maths chez les Bancroft. Les acteurs sont convaincants, avec des pointures comme James Purefoy. L’un des défauts est sûrement un moment de flottement en milieu de saison ou des hommages peu subtils à des œuvres fondatrices du cyberpunk mais rien qui n’empêche de profiter de cette série qui tire son épingle du jeu.

Disponible sur Netflix.

Human Resources

Mature et déjantée !

Ce spin-off de « Big Mouth » lève le voile sur la vie quotidienne des « monstres hormonaux », « chats de la dépression », « sorciers de la honte » et autres créatures qui aident les humains à traverser chaque étape de leur vie : puberté, parentalité et même crépuscule de l’existence. Il apparaît rapidement que bien que les protagonistes de la série soient des créatures, elles n’en possèdent pas moins une grande part d’humanité.

Big mouth se concentre sur la vie des monstres qui rythment notre vie : amour, hormones, dépression, honte… Autant de créatures attachantes et variées. Human Resources a un gros point fort : elle propose un casting de personnages attachants s’occupant d’humains confrontés à des situations émotionnelles complexes. Mais cette fois, ce sont les créatures les stars ! Comment fonctionne leur quotidien ? Comment travaillent-elles ? J’aime beaucoup la variété des monstres proposés, même quand ils sont censés avoir la même mission en général, expliquant au passage la différence pour chaque personne. Comme pour sa série sœur, Human Resources peut se montrer directe, voire trash, du coup gare à vous si avez du mal avec le cru.

Disponible sur Netflix.

Quelle est votre série du moment ?

Catégories : Samedi séries

2 commentaires

Shaya · 11 décembre 2022 à 19 h 20 min

Je note Les combattantes, merci 🙂 Pour Altered Carbone il me semble que j’avais vu le tout début sans accrocher, mais peut-être à retester du coup.

    La Geekosophe · 30 décembre 2022 à 0 h 08 min

    Livre comme série, le début est toujours difficile avec Altered Carbon. J’ai abandonné les deux assez vite, pour les reprendre plus tard

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

%d blogueurs aiment cette page :