Samedi séries #179, 3 nouvelles séries à voir

Un samedi série un peu en retard mais un samedi séries quand même ! Commençons le printemps avec des pépites télévisuelles. Dans un premier temps, une série belge nous emmène à la suite d’un tueur d’enfants repentant. Ensuite, des jeunes filles passionnées de skate mènent leur vie de front. Enfin, un jeune garçon peureux est chargé d’une mission divine. Vous êtes prêts ?

Ennemi Public

Libéré après 20 ans de réclusion, le tueur d’enfants Guy Béranger trouve refuge auprès des moines de Vielsart, un petit village des Ardennes. Il est placé sous la protection d’une inspectrice de la police fédérale. Quelques jours après, une fillette disparaît.

Ennemi Public est une série belge d’enquête policière. J’ai apprécié son côté sombre qui plonge dans l’obscurité de l’âme humaine. En mettant en avant les relations complexes entre un tueur d’enfant qui se repentit dans un monastère, le moine qui est chargé de le surveiller et une enquêtrice au passé envahissant, ennemi public propose un jeu psychologique marquant et bien orchestré. C’est notamment grâce aux acteurs, qui campent très bien leurs personnages en donnant une intensité réelle à leur jeu. Ensuite, les enquêtes sont originales en alliant ésotérisme, histoires de famille et vie de village. La série pose la question du mal, de la repentance et du poids du passé.

Disponible sur Netflix.

Betty

A New York, la vie d’un groupe de jeunes femmes évoluant dans l’univers, à prédominance masculine, du skateboard. Elles s’appellent Janay, Honeybear, Kirt, Indigo et Camille. Très différentes les unes des autres, elles partagent une passion commune.

Pop et énergique, Betty met en scène un groupe d’ados fans de skate et de sport de glisse. La série propose un portrait sensible autour de la vie de ces jeunes femmes aux tempéraments très différents mais qui se constituent une famille choisie à travers cette passion. Si la question d’évoluer en tant que jeune femme dans un milieu très masculin est bien sûr abordée, c’est surtout une chronique au charme indé qui ne plaira pas à tout le monde de par son côté spontané et direct. Cela donne cependant une fraîcheur qui rend les héroïnes plus vraies que nature. La bande-son est également très sympathique, en phase avec l’univers très urbain d’un New-York alternatif.

Disponible sur OCS.

Onyx Equinox

Les dieux sont sur le pied de guerre pour décider de l’avenir de l’humanité. Un jeune garçon aztèque, Izel, se retrouve pris dans leur jeu dangereux. Afin de sauver les siens, il doit accomplir une tâche impossible : fermer les cinq portes des enfers. Izel n’a d’autre choix que d’accepter sa mission, mais ce n’est qu’une fois celle-ci terminée qu’il pourra également réparer une terrible tragédie. Sa quête pour devenir le champion de l’humanité sera parsemée d’espoir et de désespoir, de confiance et de trahison. Izel devra affronter ses pensées les plus sombres et décider si l’espèce humaine (avec tous ses défauts et toutes ses contradictions) vaut la peine d’être sauvée…

En quête d’un dessin animé à l’univers original ? Onyx Equinox nous fait découvrir les mythes des natifs pré-colombiens avec cette série que j’ai plutôt appréciée. Il faut savoir d’abord que les histoires de cette cultures sont durs, c’est donc un dessin animé qui n’hésite pas à montrer du sang : sacrifices humaines, créatures étranges… La série retranscrit bien la considération ambivalente des peuples de l’époque avec leurs déités. L’histoire met un peu de temps à se lancer, car le héros tend à être un peu pénible. Izel cependant évolue de manière bien régulière au fil de la série, notamment au coté de ses compagnons. J’ai bien aimé le caractère des différents personnages, tout en nuance et avec des passés parfois difficiles. la série est également jolie sur la forme, et a un scénario qui réserve quelques surprises de taille.

Disponible sur Crunchyroll

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