Le premier samedi séries de la rentrée vous accueille ! Pour cette édition, je vous propose de découvrir un pan de vie essentiel d’un grand couturier. Ensuite, une adepte du kung-fu rencontre la lutte des classes. Enfin, des mutants doivent jongler entre vie en classe et pouvoirs parfois difficiles à contrôler. Vous êtes prêts ?

Becoming Karl Lagerfeld

En 1972, Karl Lagerfeld, 38 ans, ambitionne de devenir le couturier français le plus reconnu à une époque où Yves Saint Laurent est la figure incontestée de la mode. Tandis qu’il fait la rencontre de Jacques de Bascher, jeune dandy dont il s’éprend, Lagerfeld se mesure à Saint Laurent et Pierre Bergé, à la tête de la plus prestigieuse maison de couture. Entre rivalités de clans et conflits d’egos, fêtes et décadence, amours tragiques et amitiés grandioses, découvrez l’histoire du Kaiser Karl, celle d’une quête éperdue de reconnaissance.

Becoming Karl Lagerfeld

J’ai surprenamment beaucoup aimé découvrir la vie de Karl Lagerfeld. Au départ mercenaire du prêt-à-porter, il cherche de plus en plus à se faire une place dans la haute couture parisienne, à l’époque dominée par Saint-Laurent. La série axe beaucoup son analyse sur les relations de Lagerfeld, présentant un homme complexe. Sa percée est rendue difficile par sa nationalité allemande, mais aussi par sa réputation de petite main des marques certes haut de gamme, mais mal considérées par le haut du panier. Sa rencontre avec Jacques de Bascher est une pierre blanche dans son parcours. Ce dernier ne facilitera sa relation ambigu avec Yves de Saint-Laurant. Pierre Bergé, remarquablement incarné par Alex Lutz, est présenté comme un homme brutal et sans concession. Le casting est impeccable, la BO envoûtante, les costumes, bien sûr, de grande qualité. On se sent bien immergé dans ces années 70 qui marquent la mutation de la société vers les années 80, représentées par une nouvelle vague de couturiers audacieux marqués par les crises économiques. Une série appréciable aussi bien car elle permet d’enrichir sa culture de la mode, mais aussi car elle met en scène sa psychologie des personnages avec une certaine efficacité.

Disponible sur Disney +

Machine

Une jeune femme à la silhouette frêle, le visage dissimulé sous un épais sweat à capuche descend sur le quai d’une petite gare de province. Elle est venue se cacher : une unité de commandos de la DRSD (Direction du Renseignement et de la sécurité de la Défense) est à ses trousses. Elle hérite du surnom de « Machine » et d’un poste à la maintenance de la chaîne de production de l’usine d’électroménager. Mais la menace de délocalisation plane dans ce dernier bastion industriel et celle qui voulait faire profil bas se retrouve prise dans les feux de la révolte qui anime bientôt les ouvriers. Ce que ne savent ni les actionnaires coréens, ni l’émissaire du gouvernement, ni la préfète, ni la patronne des syndicalistes, c’est que cette petite intérimaire, avec ses dreadlocks et son attitude à la Clint Eastwood, est une ancienne des forces spéciales, rompue aux arts martiaux et au maniement des armes. Du combat solitaire au combat solidaire, Machine, qui sait déjà se battre, va apprendre à lutter.

Machine

Propos surprenant, je salue l’audace de Machine de proposer un synopsis qui sonne assez fun. Machine est une femme douée en arts martiaux qui fuit une unité spéciale de l’armée française. Echouée dans sa ville d’enfance, elle se lance par hasard dans l’intérim comme mécano dans une usine. Cette dernière est sur le point d’être rachetée par une entreprise coréenne. On entre dans une histoire qui mêle combat d’arts martiaux et lutte des classes, un cocktail décapant. La série m’a surprise également par ses aspects plus sombres avec des scènes assez dures et tragiques. Les scènes de combat sont bien chorégraphiées, dont une marquante qui prend place en haut d’un immeuble. Il y a en plus quelques dialogues qui sont assez bien écrits. J’ai trouvé cependant certaines situations assez peu crédibles.

Disponible sur Arte TV

X-men: Evolution

Le mythe des X-Men revisité durant l’adolescence. Cyclope, Jean Grey, Diablo, Shadowcat, Spyke et Malicia sont de jeunes adolescents dotés de pouvoirs. En parallèle des cours, ils forment l’équipe des X-Men, aidés de leurs professeurs Charles Xavier, Wolverine et Tornade. Si l’humanité ignore dans un premier temps leur existence, un événement va bouleverser leurs vies et les X-Men devront dès lors trouver leur place dans un monde qui les rejette.

X-men: Evolution

C’était une de mes séries préférées quand j’étais enfant / pré-ado. C’est une version plus adaptée pour un public jeune : les personnages sont quasiment tous adolescents et vont au lycée, ce qui n’est peut-être pas idéal pour les fans adultes hardcore. Ceci dit, X-men evolution développe ses personnages et ses intrigues avec soin. C’est très facile de s’identifier à des individus qui doivent cacher qui ils sont vraiment et ont souvent eu des passés dramatiques. Ainsi, de nombreux mutants sont présents et il est rare qu’au moins un épisode ne leur soit pas dédié, même des mutants considérés comme des antagonistes comme Mystique ou Avalanche. Ce qui est d’ailleurs intéressant c’est que les mauvais mutants ont des qualités comme des défauts, et sont même franchement sympathiques comme Toad. Là où le bât blesse, c’est la qualité de l’animation qui manque parfois de propreté ou des petits problèmes de continuité, mais ces derniers sont assez légers et se remarquent surtout quand on regarde l’ensemble des épisodes à la suite.

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Catégories : Samedi séries

2 commentaires

tampopo24 · 8 septembre 2024 à 22 h 17 min

Effectivement, je me disais bien d’X-Men datait. J’aimais bien aussi mais je pense que je n’ai pas tout vu ^^!
Je note la série sur Karl. J’aime l’univers de la mode et je viens de finir une série de podcast sur Chanel 😉

    La Geekosophe · 28 septembre 2024 à 23 h 45 min

    J’ai bien aimé l’ambiance très seventies de Becoming Karl !
    Le samedi séries me fait parfois déterrer des séries fossiles de mon enfance 😀

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