Le samedi séries est en ligne ! La canicule est aussi bien là. Alors fuyons le soleil de plomb, fermons les volets, et regardons des séries pour nous rafraîchir. On commence par suivre les déboires d’une famille ayant adopté une petite fille qui n’était pas ce qu’elle semblait être. Ensuite, une journaliste provoque le destin pour ses nécrologies. Enfin, suivons les aventures d’un équipage atypique.
Good American Family
Inspiré de l’histoire vraie d’un couple du Midwest qui adopte ce qu’il croit être une petite fille ukrainienne atteinte d’une forme rare de nanisme. Alors qu’ils commencent à l’élever aux côtés de leurs trois enfants biologiques, ils commencent lentement à croire qu’elle n’est peut-être pas celle qu’elle prétend être…
On connait tous l’histoire d’Esther, le film d’horreur ! Good American Family retrace le parcours d’une famille presque parfaite qui adopte une fillette ukrainienne, Natalia. Lasérie semble suivre en grande partie les événements réels, ce qui permet de saisir la complexité de la situation. La simplicité des adoptions aux Etats-Unis s’apparente à un véritable trafic d’enfants. La série n’est pas à charge de Natalia ou de la famille, et montre à quel point on peut jouer de chaque point de vue. L’actrice qui joue Natalia est époustouflante, j’espère qu’elle aura une belle carrière malgré son handicap (elle est également atteinte d’une forme de nanisme). On suit également la descente aux enfers de chaque membre de la famille. On alterne entre le point de vue du présent et du passé, ce qui maintient pas mal de questions pour savoir comment on en est arrivé à une famille brisée, prise dans un procès épuisant.
Disponible sur Disney +
Obituary
Elvira Clancy s’occupe de la rubrique nécrologie du journal d’une petite ville. En raison de coupes budgétaires, elle se retrouve à être payée par annonce de décès. Bientôt, elle tue « accidentellement » un homme et se découvre une grande soif de sang insoupçonnée…
Une série irlandaise à l’humour délicieusement noir. Elvira Clancy a toujours eu une affinité avec la mort. Alors écrire des nécrologies dans le journal local semble plutôt lui correspondre. Mais comment peut-elle gagner sa croûte quand personne ne meurt ? Elvia décide de donner un coup de pouce au destin : trouver des gens qui ne sont pas des saints est loin d’être compliqué, n’est-ce pas ? J’aime beaucoup cette idée, car Elvira va vite devoir jongler entre son sombre secret, sa meilleure amie, un nouveau collègue séduisant, son père alcoolique… La série déroule ses drames avec un ton oscillant entre ironie et sinistre. Siobhan Cullen est une actrice qui gagne à être plus connue et porte bien ce rôle de jeune femme sombre et excentrique. La série choisit de donner une grande place à ses pensées, ce qui rend la série plutôt immersive. J’ai également beaucoup l’ambiance de petite ville irlandaise.
Disponible sur Canal plus.
Star Trek: Lower decks
Les aventures de l’équipage du vaisseau le plus insignifiant de la flotte Starfleet. En 2380, à bord de l’U.S.S. Cerritos, Mariner, Boimler, Rutherford ou encore Tendi s’efforcent d’accomplir leurs devoirs, tout en poursuivant leurs vies, même lorsqu’ils sont secoués par une multitude d’anomalies.
Bienvenue sur le versant moins excitant de Star Trek : un vaisseau en charge du second contact. Pas le commandement en plus; Lower decks nous entraîne à la suite des aventures des travailleurs de l’ombre. Réparations, ménage… Un groupe hétéroclite, pas travailleur, mais assez doués malgré leurs caractères disons marqués. Chaque épisode apporte son lot de surprises et joue avec les codes de Star Trek. Les personnages sont attachants, avec des caractères forts. J’aime beaucoup Mariner, avec son côté aventurière bad ass et talentueuse mais sans vouloir monter dans la hiérarchie. La série est bien rythmée, délirante , avec beaucoup de références à l’univers originel de Star Trek, se moquant de certains aspects.
Disponible sur Canal plus.
Ce dessin animé entre dans le défi du Summer Star Wars de Lhisbei.
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