Le mois de septembre aura été dense ! Je vous présente mes lecures mensuelles : de la fantasy, un drame et une sympathique lecture pour la jeunesse parcourent ma rentrée !
Ki & Vandien, L’intégrale de Megan Lindholm
Attirée par le nom sur la couverture, j’ai acheté cette intégrale. Une lecture qui m’aura pas mal occupée pendant le mois de septembre.
Le vol des harpies
Ki est une Romni, une femme d’un peuple de voyageurs, qui a tout perdu. Sa famille a été assassinée par des harpies, des créatures vénérées par certains humains. Ivre de vengeance, elle détruit un de leur nid. Poursuivie, elle accepte de livrer une cargaison vers la ville de Diblun en traversant le dangereux col des soeurs.
Lecture courte mais très bien maîtrisée pour un premier roman, j’ai beaucoup apprécié ce premier tome. L’histoire est assez originale et bien menée. Les personnages principaux sont particulièrement attachants. Ki & Vandien ont une psychologie détaillée et crédible, leurs caractères complémentaires en font une paire agréable à suivre, dans le drame comme le comique.
Les Ventchanteuses
Tous les ans, Faux-Havre est le théâtre de festivités particulières. Les habitants recrutent un charretier pour qu’il fouille les ruines d’un temple des mythiques ventchanteuses à la recherche d’un coffre disparu. Vandien accepte de s’en charger. Ki, quant à elle, accepte de transporter les effets d’une riche famille qui déménage.
Le deuxième tome nous plonge un peu plus dans l’univers de Ki & Vandien. La magie est plus détaillée, Nous en apprenons plus sur les ventchanteuses, ces créatures étranges qui maîtrisent les vents. le duo continue de bien fonctionner et l’auteur confirme son talent pour peindre des personnages hauts en couleur et crédibles.. La situation dans laquelle s’enfonce vandien est particulièrement comique. En somme, toujours une bonne lecture.
La porte du Limbreth
Ki et Vandien arrivent à Jojorum dans l’espoir de trouver un peu de repos. Mais Ki s’est fait des ennemies parmi les ventchanteuses. L’un de ses détractrices parvient à lui tendre un piège et lui fait traverser la porte du Limbreth, qui mène dans un univers dont on ne revient pas.
Le tome que j’ai sans doute le moins aimé. Le rythme devient lent, presque indolent et il est bien difficile de rentrer dans une histoire qui s’étend sans vitesse. Pourtant l’histoire en elle-même est originale et permet de mettre en lumière les différences culturelles entre des peuples différents. Il y a un petit point joliment construit autour des motivations des êtres supérieurs mais cetaines parties auraient mérité d’être un peu plus décrites, détaillées, pour être pleinement appréciées.
Les roues du destin
Ki et vandien sont amenés à accueilir un adolescent pendant leur voyage. Cabri, un jeune homme étrange haï par les habitants de sa ville d’origine, qu’ils doivent conduire chez son oncle à Villena. Le voyage s’annonce long et plein de surprises.
La série se clôt sur une note douce-amère. Leur épopée, d’abord légère, s’enfonce rapidement dans le drame et les intrigues politiques. Un dernier récit dans cet univers qui se montre plutôt bien mené et intéressant. Si le début est une fois de plus un peu long et l’action lente à être mise en place, on suit avec plaisir cet aspect politique qui n’avait pas été mis en avant lors des précédents tomes. Entre drame et comédie, l’écrivaine parvient à trouver un bon équilibre.
Ki & Vandien est au fond une bonne lecture : les livres sont bien construits, agréables, avec des touches d’originalité bienvenues. Le point fort de l’ensemble des lectures est sans aucun doute la qualité des personnages qui parviennent à être convaincants et attachants chacun à leur manière. Il manquerait cependant une ampleur dans l’Univers pour le rendre véritablement complet. Certaines passages, certaines dimensions sont à peine effleurés, ce qui empêche Ki & Vandien d’être réellement mémorable.
Un sac de Solène Bakowski
Roman autopublié, Un sac est un drame de vie, une oeuvre teintée de noir dont je suis restée assez mitigée malgré de bonnes qualités.
Une femme erre seule dans Paris, un sac dans ses bras. Anna-Marie est née d’une mère folle et d’un père suicidé. Condamnée dès sa naissance, enfant laide porteuse d’une marque de naissance qui s’étale sur son visage comme une malédiction.
C’est une histoire sombre, un peu brutale, écrite dans un style qui oscille entre le viscéral et le lyrique. OVNI littéraire, fresque étrange autour d’une peronnalité déviante maudite dès sa naissance, il est difficile de se faire une idée complète. La lecture est courte mais intense, la plume est agréable, délicatement lyrique. Il manquait cependant quelques éléments pour en faire un oeuvre véritablement durable : une réflexion plus profonde, plus humaniste, sur l’existence aurait peut-être apporté quelque chose de plus tangible au roman.
14 – 14 de Paul Beorn et Silène Edgar
Une fois n’est pas coutume, après toutes ces émotions je me suis lancée dans une lecture jeunesse.
Adrien et Hadrien ont tous les deux treize ans et vivent à vingt kilomètres l’un de l’autre. Ils sont contraints par leurs parents à s’écrire. Rapidement, ils s’aperçoivent qu’ils vivent à un siècle différent. Adrien est un garçon de 2014 qui a du mal à séduire son amie Marion. Hadrien vit en 1914 et aimerait se lancer dans des études supérieures. Son père, agriculteur, le voit plutôt reprendre la ferme familiale.
Les deux garçon vont donc poursuivre leur correspondance et se soutenir dans leurs épreuves. C’est un roman sensible, bien écrit, qui parvient à montrer les difficultés de vivre durant chaque étape. L’oeuvre cherche à sensibiliser à l’histoire, car Hadrien vit à un tournant de la guerre, sur le chemin des Dames qui sera sétruit au début de la guerre.
Voici tout ce que j’ai lu ! N’hésitez pas à me parler de vos lectures du mois de septembre ! Je vous retrouve le mois prochain pour un nouveau point lecture.
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