Samedi séries #66, 3 nouvelles séries à voir

Vous êtes prêts pour un nouveau tour du samedi séries ? Cette semaine, on s’attaque à une série sur une catastrophe historique. On découvre ensuite le New York sordide aux côtés d’un justicier aveugle. On termine par un animé avec des méchas et beaucoup d’introspection.

Chernobyl

Une série qui a déjà remporté tous les suffrages !

26 avril 1986, l’histoire vraie de la pire catastrophe causée par l’homme et de ceux qui ont sacrifié leur vie pour sauver l’Europe du drame. L’explosion d’un réacteur à la centrale nucléaire de Chernobyl, en Ukraine, a de terribles conséquences aussi bien sur le personnel de l’usine, que sur les équipes de secours, la population et l’environnement.

La série est glaçante de réalisme et retrace au plus proche les événements dramatiques qui ont conduit à l’une des plus graves catastrophes nucléaires en Europe ! L’interprétation est impeccable avec des têtes d’affiche comme Stellan Skarsgard ou Jared Harris. Le drame est présent à chaque instant, d’autant plus frappant que la menace est invisible. Visuellement, la série offre des moments qui sentent la fin du monde, avec toute cette poussière, ces décombres, cet étalonnage légèrement délavé qui vient griser les scènes. Les blessure des hommes qui se sont approchés du coeur du réacteur sans protection, l’épisode où des hommes doivent tuer les animaux pour éviter qu’ils contaminent d’autres espaces… Bref, c’est une série qui prend aux tripes.

Daredevil

Daredevil avait bénéficié d’une adaptation plus que moyenne sur grand écran. La série rattrape le coup !

Aveugle depuis l’enfance, mais doté de sens incroyablement développés, Matt combat l’injustice le jour en tant qu’avocat et la nuit en surveillant les rue de Hell’s Kitchen, à New York, dans le costume du super-héros Daredevil.

Loin des super-héros édulcorés, Daredevil présente un univers sombre et violent. Les ruelles sentent le sang et les règlements de compte. C’est le New York puant et vicieux que la série explore, pas les paillettes de Manhattan. Matt est interprété par Charlie Cox, un acteur que j’apprécie beaucoup. Les combats sont dynamiques et remarquablement chorégraphiés. Le scénario est vraiment prenant avec des retournements surprenants et des réflexions assez fortes sur la place des héros. Mais le gros point fort, c’est doute Fink, le grand antagoniste. Vincent D’Onofrio est magistral dans son rôle, loin du manichéisme simpliste auquel on nous a habitué.

Neon Genesis Evangelion

Outch ! Comment s’attaquer à un grand classique de l’animation nippone ?

En 2015, soit 15 après le Second Impact, un cataclysme planétaire provoqué par une explosion en Antarctique, la ville forteresse Tokyo-3 est menacée par les Anges, des êtres gigantesques détruisant tout sur leur passage. Pour les combattre, l’organisation secrète NERV a mis au point des Evangelions, appelés aussi Eva, d’immenses créatures bio-mécaniques pilotées par de jeunes adolescents. Espérant gagner l’affection de son père, Shinji Ikari prend les commandes de l’Eva-01. Il ignore tout de l’envergure du conflit qui se joue et de son implication…

Neon Genesis a marqué son époque ! L’animé, sous ses couverts de création pour ados attardés, cache un récit extrêmement dur. Personnages torturés et poussés à bout, questions métaphysiques sur la mort, le devoir, mais aussi l’amour et le désir, l’animé nous met face aux difficultés d’un adolescent qui doit passer à l’âge adulte de manière accélérée. Il faut passer outre les longueurs et le design qui peut paraître un peu vieillissant, mais une fois dans cet animé il est très difficile de ne pas rester indifférent.

Et vous, quelles sont vos séries du moment ? Des trouvailles ou des coups de cœur à partager ? C’est dans les commentaires 🙂