Alors, on est prêts pour le samedi séries ? On commence avec une enquête loufoque dans le nord rural de la France. On poursuit avec une rivalité sur fond de karaté. Enfin, une jeune lycéenne est aidée pour lutter contre son anxiété sociale.
P’tit Quinquin
Une enquête policière extravagante, improbable et burlesque autour d’étranges crimes aux abords d’un village côtier du Boulonnais en proie au mal, et d’une bande de jeunes crapules menée par P’tit Quinquin et Eve, son amoureuse.
OVNI télévisuel, P’tit Quinquin nous entraîne dans le nord rural. La mini-série brille avant tout grâce à son casting et ses personnages. Le duo policier pour commencer ! Entre déductions absurdes et accent à couper au couteau, c’est un plaisir de les suivre dans leur enquête autour de meurtres insolubles. Car la communauté locale est fortement secouée ! Un corps dans une vache ? La série glisse de temps en temps dans l’horreur burlesque mais sans perdre son équilibre. Ni sa tendresse pour les truculents personnages. On vit également des moments typiques des petits villages, entre les majorettes, la messe… Le tout est porté par une très belle photographie qui rend un bel hommage à la région. Attention cependant, cela n’a rien d’une enquête traditionnelle !
Disponible sur Arte TV.
Cobra Kai
Une suite de « Karaté Kid » se déroulant de nos jours, plus de trois décennies après les événements du film. Johnny, qui cherche la rédemption, rouvre le dojo Cobra Kai et relance sa rivalité avec Daniel. Les deux hommes vont être confrontés aux démons du passé et aux frustrations du présent.
Coup de cœur inattendu pour cette série qui ne me tentait pas. Il faut dire que je n’avais pas vu Karaté Kid, du coup je n’avais pas spécialement de nostalgie liée au film. Mais Cobra Lai raconte une belle histoire de rédemption et de nostalgie justement. Le personnage de Johnny est particulièrement réussi, à la fois touchant et drôle, entre une vision de la masculinité qui ne lui rend pas service et une impossibilité chronique à comprendre son temps. Pourtant, il ouvre une nouvelle fois le dojo Cobra Kai, notamment pour des « losers », des gamins qui se sentent mal dans leur peau. Une initiative qui permet un beau message sur le développement de la confiance en soi par le sport. La rivalité avec Danny Larusso est également bien menée. Notamment car leurs enfants respectifs sont de la partie, ce qui permet également d’aborder les notions d’héritage et de filiation. Comme ça reste du karaté, les combats sont bien chorégraphiés. La BO est également une réussite, en reprenant beaucoup de classiques du rock des années 80.
Disponible sur Netflix.
Komi can’t communicate
Dès le premier jour dans son nouvel établissement scolaire, Shouko Komi est extrêmement populaire par sa beauté incroyable et son élégance que lui prêtent ses camarades de classe. Cependant, Hitohito Tadano, le garçon assis à côté d’elle, découvre que derrière cette apparence, Komi éprouve de grandes difficultés à communiquer. Il propose de l’aider à réaliser son rêve : se faire 100 amis.
Animé tranche de vie assez classique, Komi can’t communicate est cependant sympathique. L’humour bien ficelé permet d’aborder le problème de l’anxiété sociale et du mal-être scolaire. Les personnages principaux ont des caractères affirmés qui ont une bonne dynamique dans leurs interactions. Komi est un personnage très mignon par ailleurs. Elle ne peut pas communiquer autrement que par geste, et sa relation avec Tadano est très touchante. L’animé n’avance cependant que très peu : le format est composé d’épisodes courts dans lequel Komi tente de se faire un nouvel ami.
Disponible sur Netflix.
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2 commentaires
Light And Smell · 19 février 2022 à 16 h 11 min
Je note P’tit Quinquin qui a l’air d’offrir un moment de divertissement plutôt savoureux !
La Geekosophe · 22 février 2022 à 21 h 49 min
C’est vraiment singulière, entre comédie, drame et burlesque 🙂