Samedi séries #195, 3 nouvelles séries à voir

J’essaie de vous proposer un samedi séries de saison ! Entre le premier coup de froid et le fait que je ne veuille pas encore quitter la saison des citrouilles, j’ai décidé de vous proposer un ensemble de séries mystérieuses et qui tendent vers l’horreur. On commence avec un homme qui doit chercher sa fille disparue au milieu d’une chasse aux objets très spéciaux. Ensuite, un groupe mal assoti voyage dans des espaces désolés et menaçants. Enfin, un jeune homme découvre la phase sombre de ses amies et d’un village aux apparences faussement calmes.

The Lost Room

Juste avant de mourir, un jeune homme confie à l’inspecteur Joe Miller la clé d’une chambre de l’hôtel Sunshine, située aux abords de la mythique Route 66. Il ne sait pas encore qu’il vient d’entrer en possession d’un objet puissant et terriblement convoîté, ouvrant une porte vers un univers parallèle. Miller, qui s’est lancé à la recherche de sa fille perdue dans cette chambre d’hôtel, devient la proie de tous et de tout ce qui désire son bien le plus précieux : la clé.

The Lost Room m’avait beaucoup marquée la première fois que je l’avais regardée. Son concept est assez unique et permet de mêler ésotérisme et enquête policière. L’idée de créer un univers autour d’une série d’objets d’apparence banale mais aux capacités incroyables est bien exploité. Nous avons l’impression de découvrir tout un trafic parallèle auquel le commun des mortels n’a pas accès. Joe Miller doit affronter des sectes qui souhaitent retrouver tous les objets, le tout en trouvant d’inattendus alliers en cours de route pour retrouver sa fille. La série explique très bien les règles des différents objets, mais surtout de la mystérieuse chambre d’hôtel. Cette dernière est le centre névralgique de tous les mystères de la série. The Lost Room compte 6 épisodes, ce qui lui permet de bien mener son scénario et d’accrocher les spectateurs jusqu’au bout.

Disponible en Blue Ray

The last of us

Quand le monde tel que vous le connaissiez n’existe plus, quand la ligne entre le bien et le mal devient floue, quand la mort se manifeste au quotidien, jusqu’où iriez-vous pour survivre ? Pour Joel, la survie est une préoccupation quotidienne qu’il gère à sa manière. Mais quand son chemin croise celui d’Ellie, leur voyage à travers ce qui reste des États-Unis va mettre à rude épreuve leur humanité et leur volonté de survivre.

Je voulais regarder The last of us depuis très longtemps, le jeu vidéo étant exceptionnel. The Last of Us a su étendre son format d’origine pour proposer un visionnage qui apporte une nouvelle lumière à l’invasion des champignons. Car dans un monde où la l’atmosphère a gagné quelques degrés, un champignon particulièrement dangereux autrefois incapable de survivre dans un corps humains s’est adapté et a ravagé la civilisation humaine en peu de temps. Les survivants doivent faire face aux infectés, mais comme souvent en post-apo, ce sont les humains les plus dangereux. De cette idée bien connue en science-fiction, la série en fait une oeuvre profondément touchante et humaniste. Grâce à un casting talentueux, les personnages prennent vie et sont profondément attachants. La série privilégie le lien entre Joe et Ellie, quitte à ne pas montrer les champi-gens, qui restent cependant comme une menace larvée et dont les apparitions sont marquantes. L’ambiance de la série est remarquable, entre une photographie somptueuse et beaucoup de travail sur les non-dits et les silences, mais aussi des moments déchirants.

Disponible sur Max.

When they cry – Higurashi

Hinamizawa paraît être un village normal, paisible et rural et Keiichi s’y sent chez lui et choyé ; entouré d’amies qui lui sont chères. Un peu avant le festival Watanagashi, il réalise que certains aspects de l’endroit sont sombres et mystérieux ; il apprend entre autres que des évènements morbides se produisent les jours suivants le festival, et ce, depuis au moins quatre ans.

Une étrange série d’horreur. When they cry est adapté d’un visual novel. Nous découvrons un bien étrange village où subsistent des légendes et traditions anciennes. Mais Keiichi fait face au comportement de plus en plus troublant de ses amies. L’animé crée un contraste intéressant entre l’aspect mignon des personnages et des moments franchement dérangeants, comme si les jeunes filles dévoilaient de nouvelles personnalités. Certains passages sont gores ou stressants, ce qui en fait un visionnage adapté pour Halloween et la saison de l’horreur. Le bémol se trouve dans la structure narrative du récit, qui peut facilement perdre les spectateurs. Sinon, j’ai trouvé l’ambiance dérangeante à souhait et l’animé efficace dans l’installation de son récit.

Disponible sur Crunchyroll

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