Un nouveau jour, un nouveau samedi séries ! Nous commençons par découvrir la gestion chaotique d’une cuisine de quartier après un drame. Ensuite, un homme est accusé d’un meurtre brutal mais il semble avoir un alibi en béton armé. Enfin, une ado discute avec son père sur une messagerie en ligne. Le problème ? Il est décédé.
The bear
Carmen « Carmy » Berzatto, un jeune chef du monde de la gastronomie, est de retour à Chicago pour reprendre la direction du l’établissement familial, à la suite du suicide de son frère. Loin de son univers, Carmy doit faire face aux écrasantes responsabilités d’une petite entreprise, à un personnel récalcitrant et à des relations familiales tendues, tout en subissant les conséquences de la tragédie.
The bear fait partie des séries à sensation que j’ai mis du temps à regarder. Son point fort est de mettre en scène des personnages très humains touchés par un drame terribles : Camy et sa soeur font face au suicide de leur frère aîné. Ce dernier n’ayant laissé aucun message, ils doivent vivre condamnés à accepter de ne pas avoir d’explication à son geste. Le peronnage principal, interprété par un Jeremy Allen White à fleur de peau, est de plus marqué par son précédent poste de chef dans la cuisine gastronomique, un milieu stressant, voire maltraitant. Responsable d’un petit restaurant familial, il affronte d’autres défis à travers la gestion d’employés volontaires mais moins professionnels. La série crie de partout, montrant l’intensité du service (comme son manque d’organisation) et les relations complexes entre les personnages. Mais petit à petit, c’est un plaisir de voir de groupe hétéroclite gagner en compétence et en confiance à travers leur passion. The bear est une série intense et qui met ses personnages à rude épreuve.
Disponible sur Disney +
The Outsider
Le corps atrocement mutilé d’un garçon de onze ans est retrouvé dans une petite ville de l’Oklahoma. Les empreintes digitales et l’ADN présents sur les lieux du crime désignent aussitôt le coupable : Terry Maitland, l’un des habitants les plus respectés de la ville, entraîneur de l’équipe locale de baseball. L’affaire semble évidente à un détail près : Terry Maitland a un alibi en béton. Il était en effet à plusieurs centaines de kilomètres au moment où le meurtre a été commis. Le détective Ralph Anderson, proche de Maitland, est chargé de faire la lumière sur cette affaire pour le moins étrange. Et son explication pourrait bien dépasser l’entendement.
Adapté d’un roman King, l’outsider est une série très immersive et prenante autour d’un mystère opaque. Dans le fin fond des Etats-Unis, un homme est accusé du meurtre brutal d’un garçon. Cependant, il a un alibi. Le détective en charge de l’affaire doit faire appel à une privée aux méthodes peu orthodoxes mais efficaces. La série nous emporte petit à petit dans un cauchemar éveillé dans lequel on reconnaît bien la touche du King. Et si un jour vous étiez accusé d’un meurtre barbare que vous n’aviez pas commis ? Et que toutes les preuvent vous désignaient bien que ce soit impossible ? La série nous tourne petit à petit vers le surnaturel. L’ambiance sombre et feutrée de The Outsider est soutenur par une photo de grande qualité. Les acteurs sont des pointures qui jouent impeccablement leur rôle.
Disponible sur Max.
Pantheon
Maddie est une adolescente victime de harcèlement scolaire. Elle reçoit une aide mystérieuse de quelqu’un en ligne. L’étranger se révèle bientôt être son père récemment décédé, David, dont la conscience a été téléchargée et mis sur le Cloud à la suite d’une expérimentation.
Pantheon est adaptée de différentes nouvelles de Ken Liu. Elle pose la question de l’Intelligence Artificielle et va même plus loin : que se passerait-il s’il était possible à des individus de se télécharger dans un serveur ? D’acquérir d’incroyables capacités dans un monde ultra-connecté ? C’est tout ce qu’on aime en SF : de la technologie qui nous interroge sur les limites de l’humanité et de la façon dont elle modèle notre société. Ainsi, la série met en scène de nombreux intérêts : la place de la famille et de l’amour dans cette numérisation, l’usage frauduleux et opportuniste des grandes sociétés de la tech… Le tout dans un thriller à l’animation impeccable. Ce dessin animé aurait pu être un coup de coeur mais j’ai moins apprécié la référence trop appuyée à Steve Jobs dans l’un des personnages. Ce choix sonne un peu artificiel malheureusement.
Disponible sur Netflix.
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