Je me suis procurée RimWorld lors des dernières soldes Steam. Avec son charme rétro et sa thématique de survie SF, il semblait totalement être dans mes goûts. Et quelle ne fut pas ma surprise de devenir rapidement accroc à ce jeu d’apparence sans prétentions qui m’a donné la volonté de retenter à de multiples reprises de nouvelles parties.
L’histoire de RimWorld
RimWorld suit trois survivants d’un écrasement de vaisseau spatial pendant qu’ils bâtissent leur colonie sur une planète à la frontière de l’espace exploré. Inspiré du genre space western de Firefly, la simulation profonde de Dwarf Fortress, et l’échelle grandiose de Dune et Warhammer 40,000.
Gérez les humeurs, les besoins, les pensées, les blessures individuelles et les maladies des colons. Participez aux combats armés en équipes. Fabriquez des structures, des armes, et des vêtements en métal, bois, pierre, tissue, ou des matériaux exotiques ou futuristes. Battez-vous contre des pirates, des tribus hostiles, des animaux déchaînés et des machines anciennes et meurtrières. Découvrez un nouveau monde généré chaque fois que vous jouez. Construisez des colonies dans des biomes divers, allant des déserts aux jungles et aux toundras, chacun avec une flore et une faune unique. Gérez et développer les colons avec des passés, des traits et des habiletés uniques. Apprenez à jouer facilement avec l’aide d’un mentor IA intelligent et discret.
Construisez votre colonie
Vous commencez avec trois gugusses qui sortent de capsules de survie. Vos trois colons ont des capacités uniques et un passé qui définit leurs compétences : chasse, médecine, construction… Car tous les individus ne peuvent pas tout faire. Il va falloir choisir intelligemment comment construire l’abri, quelles ressources récupérer ou quelles technologies développer en premier. C’est un premier point qui donne le tourni : la liberté est prenante. Par exemple, vous allez de temps en temps être attaqués par d’autres tribus. Allez-vous tuer les attaquants ? Si vous les garder en vie, allez-vous les réduire en esclavage ou tenter de les rallier à votre camp ? Ou les utiliser comme réserve de sang ? RimWorld, c’est à l’image de son aspect visuel rétro plein de charme : un gameplay à l’ancienne, aussi foisonnant qu’exigeant, pour tenter de faire survivre votre petite colonie.
Et il y en des dangers qui vont faire frémir votre petit coeur. Je les ai déjà mentionnés, mais des ennemis vont régulièrement tenter des raids. Au début, on commence par des timbrés en pagne armés d’un couteau à beurre. Mais petit à petit, votre camp gagne en sophistication et vos ennemis aussi. Alors ne lésinez pas sur les défenses. La nature, aussi belle et dangereuse, vous jouera également bien des tours. Chasse d’animaux sauvages ? L’un de mes colons a été tué par une bête. Je l’ai ramené au camp mais il est mort sur le chemin d’une hémorragie. J’étais tentée de le mettre au frigo mais il était marié. J’ai trouvé cruel de le faire manger par son épouse. Il y a aussi les maladies, les écureuils enragés… Bref, faire grandir votre camp n’a rien de tout repos. D’autant plus que les colons se comportent souvent comme des princesses exigeantes qui chouinent parce que leur chambre n’est pas à température tempérée. ECOUTE MICHEL, TA CLIM EST UN TROU DANS LE MUR DONC TU FAIS AVEC.
Chaque partie, une aventure différente
L’objectif du jeu est de construire une histoire, qu’elle soit dramatique ou non. Pour chacune d’elle, vous pourrez choisir une IA conteuse : une version chill pour bâtir tranquillement, une version moyennement costaude qui évolue avec votre camp et une version très aléatoire où tout peut arriver. La rejouabilité est extraordinaire et chaque partie se révèle aussi riche qu’unique (et parfois très courte et tragique). Déjà, nos trois colons de départ peuvent être générés aléatoirement et les possibilités sont infinies. On finit à s’attacher à ces pixels mal dégrossis à l’intelligence relative. Malgré leur capacité cognitive proche d’un brocolis, leur instinct de survie digne d’un hamster attardé, mes colons m’ont marqué. Le trio de départ finit même par créer des relations entre eux. Il y a des mariages, des rebéllions, des adoptions de nouveaux animaux (tendres souvenirs à Muffin le cochon d’Inde)… Et tout peut s’effondrer en un claquement de doigt.
Il est possible d’explorer la planète. L’environnement est doté de biomes différents avec des spécificités uniques. De plus, certains événements peuvent venir de manière aléatoire : j’ai ainsi pu sauver le membre d’une tribu alliée, tenter de survivre à une embuscade ou faire du troc avec des marchands. Autant dire que la curiosité peut vite se révéler un bien vilain défaut. La grande simplicité des graphismes et le nombre des possibilités font que le jeu est facile à modder. La communauté est très engagée. Outre le jeu de base, il existe de nombreux add-ons qui viennent enrichir le gameplay. Je n’ai pas encore pu en tester mais cela semble être un très bon moyen d’enrichir son expérience et de créer des histoires toujours plus loufoques et variées. Cependant, j’ai déjà assez à faire pour progresser sur le jeu de base.
RimWorld, pour les joueurs qui aiment jouer à Dieu (mais avec beaucoup de limites)
Ne vous laissez pas berner pas son design simpliste ! Ce bac à sable SF vous offre un gameplay parmi les plus riches et addictifs auxquels j’ai joué. Vous faites survivre et évoluer vos trois colons paumés et vaguement idiots avec toute la volonté du monde, mais les obstacles sont nombreux. Le jeu construit une histoire avec des évènements aléatoires que vous devez surmonter : maladies, incendies, raids… C’est très varié. La communauté autour du jeu est très active : les modes enrichissent régulièrement l’expérience. Il y a également de nombreuses extensions officielles qui viennent apporter des nouveautés si vous commencez à sentir des limites dans le jeu de base.
Vous pouvez l’acheter par ici.
Ce jeu vidéo entre dans le challenge Summer Star Wars de Lhisbei.
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