Après avoir lu le premier tome de Destiny, j’ai souhaité en lire plus de la part de Cecelia Ahern. Je me suis donc dirigé vers une lecture loin de mes habitudes : un contemporain feel-good un peu chick lit avec Les jours meilleurs.

 

Synopsis de Les jours meilleurs

À force de traquer le scoop et de dévoiler la vie privée des gens dans les colonnes de la presse à scandale, Kitty est dans l’impasse. Sa carrière de journaliste piétine, et ses frasques lui valent une réputation désastreuse. Tout s’effondre quand elle apprend que Constance, la femme qui lui a tout appris, vit ses derniers instants.

Elle se rend à son chevet et lui demande quelle histoire elle a toujours rêvé d’écrire. Mais la réponse arrive trop tard, sous la forme d’une liste de cent noms, sans aucune explication. Bien décidée à percer le mystère, Kitty tente de comprendre ce qui relie entre eux ces inconnus. En allant à leur rencontre, elle va découvrir des aspects pour le moins inattendus de la vie de Constance et peut-être même trouver un sens à la sienne.

 

Un roman doux et agréable

Ce fut une lecture plutôt agréable bien que loin d’être réellement transcendante. S’il est difficile de s’attacher à Kitty, certains personnages comme Birdie ou Mary-Rose sont touchants dans leur histoire à la fois simple mais qui résonne terriblement. le livre est accrocheur et parvient à maintenir un certain mystère au fil des pages, ce qui le rend très intéressant à lire. Globalement, les péripéties de Kitty s’enchaînent bien.

Le message derrière le livre est également beau, de même que l’évolution du personnage principal. Kitty débute en tant que jeune journaliste aux dents longues qui doit faire face à une grave erreur. Souvent arrogante et plutôt égocentrique dans son côté carriériste, elle va apprendre que sa petite personne n’est peut-être pas aussi importante qu’elle l’imagine, ou du moins que sa quête de reconnaissance aura fini par la perdre. Dans cette optique, la psychologie des personnages est bien dépeinte, en particulier lors des dialogues, bien écrits et qui détonnent par leur sens du réaliste.

Il y a cependant quelques petites choses qui m’ont un peu déçu. Premièrement, la mise en bouche est longue, d’autant plus que l’autrice nous laisse volontairement dans le flou. Comme Kitty, qui elle-même a du mal à mettre de l’ordre dans sa vie. du coup, il y a quelques instants et je m’ennuyais ferme. Ensuite, il y a des petits moments assez limites au niveau des stéréotypes : Constance Dubois boit bien évidemment une bouteille de rouge tous les soirs, les propriétaires de Kitty sont des asiatiques qui tiennent une laverie et ont des accents très prononcés… Des petits stéréotypes, certes, mais franchement dispensables.

 

Cocooning sans être mémorable

En conclusion, c’est une bonne lecture doudou, à lire avec un chocolat chaud un dimanche pluvieux. L’écriture de l’autrice est fluide, les dialogues drôles et percutants ainsi que des personnages avec des histoires fascinantes et humanistes. 

Note: 14/20

Vous pouvez acheter le livre par ici. L’ensemble des chroniques est par là.


3 commentaires

Caro Bleue Violette · 24 octobre 2018 à 18 h 37 min

J’avais lu les deux premiers romans de Cecelia Ahern au moment de leur sortie et je les avais bien aimés : PS I Love You et La vie est un arc-en-ciel (celui-ci je me souviens qu’il m’a bien fait pleurer ^^). Depuis je ne l’ai plus lue mais j’ai un autre de ses romans dans ma wish-list : The Book of Tomorrow.

Sinon dommage pour le stéréotype de l’accent. Je n’ai jamais trop compris pourquoi les auteur-rice-s s’obstinaient à vouloir traduire les accents à l’écrit… la plupart du temps ça passe très mal et c’est franchement limite. Quant à la consommation d’alcool, c’est un truc qui me fait toujours halluciner dans les films et les séries : c’est fou ce que les personnages peuvent picoler !

    La Geekosophe · 24 octobre 2018 à 21 h 20 min

    J’ai beaucoup de mal à comprendre cet attachement à des clichés. Volonté de créer une connivence avec des lecteurs qui partagent les mêmes préjugés ? Le mystère est entier !

Babitty Lapina · 24 octobre 2018 à 20 h 48 min

J’avais lu il y a longtemps PS : I love you un roman merveilleux qui m’avait brisé le cœur je ne sais combien de fois. Je me suis donc tournée assez naturellement vers ce roman-ci que j’ai beaucoup apprécié, mais j’avais les même reproche que toi ! J’avais beaucoup aimé ce roman et l’effet qu’il avait malgré ses défauts. Une très jolie chronique !

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