Dragon Age a également été une de ces sagas qui a marqué mon entrée dans le jeu vidéo. Elle est de Bioware, comme la saga Mass Effect. L’action prend place dans un univers médiéval. On pourrait penser, comme beaucoup d’autres lores du genre, que c’est fortement inspiré du Seigneur des Anneaux. Mais la série de jeux va plus loin et propose une expérience de jeu durablement marquante. On compte trois opei pour le moment :

  • Dragon Age Origins, qui nous plonge dans la quête pour mettre fin à une invasion d’ennemis appelée l’Enclin.
  • Dragon Age II, qui se concentre sur des événements clés dans la ville-état de Kirkwall.
  • Dragon Age Inquisition, qui nous met dans la peau d’une organisation devant refermer de larges brèches libérant des démons d’une autre dimension.

Le prochain jeu s’appellera Dreadwolf.

Une lore qui tire son épingle du jeu

L’univers a été spécialement créé pour le jeu ! Comme dit précédemment, certains éléments sont très classiques. On a les mêmes races que d’habitude, humains, nains et elfes. Les engeances ressemblent fortement à des Orcs vivant sous terre. Les elfes vivent, dans la plupart des cas, dans des communautés proches de la nature ou sont discriminés. Les mages vivent dans des tours isolées du reste de la population appelées des cercles. Mais c’est loin d’être décevant, puisque le jeu développe également des arpents d’univers bien spécifiques en s’emparant des tropes du genre. Les antagonistes n’ont souvent pas d’autres caractéristiques que d’être fort méchants.

Un lore riche au sein de la saga
Démons et créatures peu ragoutantes sont de la partie

Par exemple, si les mages sont isolés, c’est car ils sont liés à l’immatériel, une sorte de dimension où vivent des esprits et des démons. Ces derniers peuvent s’emparer des corps des mages qui maîtrisent peu leurs pouvoirs. Si la menace des engeances et des enclins pèsent sur le population et manque de profondeur, les conséquences impliquent des choix très humains de la part des antagonistes, qui voient leurs motivations se complexifier au fil des jeux. Les nains vivent certes sous terre, mais leur société complexe est très travaillée. Ils ont un système de castes rigide, sont en perdition face à la menace constance des Engeances qui perdurent sous la surface. Les Royaumes qui composent Thédas sont nombreux, ce qui permet des origines nombreuses et des aspects géopolitiques développés. Les codex comme les dialogues sont très riches (voire bavards), ce qui plaira aux joueurs intéressés par les lores approfondis.

Un gameplay classique mais efficace

Dragon age propose de construire des équipes de 4 personnes, comprenant toujours notre personnage principal. Il faudra choisir des compagnons complémentaires pour les combats. Chacun a sa propre spécialisation, qui permet d’accéder à des capacités de combat parfois uniques. Bien sûr, il y a les classes traditionnelles des RPG inspirés d’univers médiévaux : guerrier, voleur et magicien. Mais chaque classe propose une spécialisation supplémentaire (des voleurs plutôt à distance ou discrets, des magiciens spécialisés dans le soin ou la magie des éléments…).

Le gameplay de la saga
Dragon Age Inquisition propose d’explorer de larges zones avec vos trois compagnons favoris

Si le premier opus, Origins, est traditionnel dans sa gestion des combats avec un aspect stratégique qui repose beaucoup sur l’arrêt du temps, le deuxième de la série est plus orienté action. Le dernier à date, Inquisition, tente de satisfaire tous les joueurs, en proposant en plus du crafting poussé et des missions stratégiques. Dans tous les cas, la saga propose de parcourir des lieux pour découvrir Thédas et avancer dans un certain nombre de quêtes. Inquisition pousse le curseur de l’exploration loin, en mettant en scènes des vastes mondes ouverts avec des éléments à collectionner. Dragon Age II propose plutôt de voir une Cité et un conflit évoluer à travers le temps et les choix des joueurs.

Des compagnons essentiels dans un monde plein de choix

Dragon Age propose des mondes complexes. Pendant vos quêtes, vous devrez faire des choix qui façonneront parfois l’avenir de Thédas. On a vraiment l’impression d’avoir un impact sur le monde et les personnages. Les parties géopolitiques sont très importantes. Vous désignez les rois. Indiquez qui va mourir, qui va vivre. Allez-vous soutenir une faction plutôt qu’une autre… De plus, grâce à Dragon Age Keep, vous pouvez transposer des choix scénaristiques dans Dragon Age Inquisition, ce qui vous permettra de tester plein de voies différentes. Ces choix ont un impact sur la façon dont vos compagnons vous perçoivent.

Les compagnons de Dragon Age
Les discussions Alistair/Morrigan sont légendaires

Chaque jeu propose de recruter une équipe pour compléter ses missions. Ainsi, chacun donne la part belle à un nouveau casting, chacun ayant sa propre histoire et sa propre personnalité. Certains sont plus marquants que d’autres. Origins donne beaucoup de place à Alistair et à Morrigan, qui sont à l’opposé niveau personnalité et moralité, mais drôles à leur façon. Une partie marquante de chaque aventure et particulièrement croustillante concerne les dialogues. En effet, vous partez en mission avec trois compagnons au choix qui vont parfois se mettre à interagir entre eux de manière surprenante ou carrément truculente.

Dragon Age est une saga inégale mais épique

La série de jeu allie très bien classicisme et des éléments plus originaux. Dragon Age a plusieurs points forts : l’un d’eux est son univers très fouillé, avec des choix passionnants à faire. L’écriture du jeu est qualitative, même si certains joueurs seront impatients face à leur côté bavard. Les liens avec les compagnons sont aussi très bien écrits et approfondis, et souvent franchement drôles. Beaucoup de joueurs considèrent que le deuxième jeu est vraiment décevant, mais je l’ai apprécié également.

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Catégories : Jeux vidéo

1 commentaire

Shaya · 26 juin 2022 à 17 h 50 min

Ca ressemble pas mal à Mass Effect dans le fonctionnement pour le coup. Merci, j’avais pas suivi l’histoire du nouvel opus !

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