Quand j’étais plus jeune, j’avais un problème avec ce qui était estampillé pour filles, y compris les dessins animés. Je n’étais pas féminine du tout et étais généralement plus attirée par les activités des garçons : jeux vidéo, sport, informatique… Ce qui faisait que j’avais des stéréotypes de genre négatifs envers le rose, les bibelots à paillettes et autres jouets aux couleurs criardes. Au fond, je pense que je percevais que les valeurs et caractéristiques associées au féminin étaient moins valorisantes. Beauté, passivité et autres. Du coup, je rejetais en bloc les symboles gnangnans. Ainsi que tout un pan de la pop-culture qui véhiculait ce type de préjugés.

C’était sans compter sur une suite de dessins animés et de bande-dessinées qui m’ont prouvé que girly et féminin ne rimaient pas forcément avec cruche et faiblesse.

Je mets aussi un spoiler warning ! Je détaille assez peu les éléments de l’intrigue mais il vaut mieux que vous ayez vu certaines des séries (She-ra en particulier).

Les précurseurs : Sailor Moon et WITCH

Le phénomène WITCH

La genèse

WITCH girly BD

J’ai découvert WITCH quand j’étais encore au collège. Par un signe du destin, ma mère m’avait emmenée au bureau de presse de ma petite ville de banlieue pile le mois où le tout premier Minnie Mag avec la BD sortait. Autant vous dire que jamais je n’avais jamais ne serait-ce qu’approcher ce magazine avant de voir la couverture de WITCH. En le feuilletant, j’ai été séduite et j’ai donc demandé à ma mère de me le prendre. Et c’est ainsi qu’une aventure de plusieurs années a commencé.

Si vous ne connaissez pas, sachez que cette BD a été un véritable phénomène qui a marqué une bonne partie de ma génération. A un tel niveau que Minnie Mag s’est transformé en WITCH mag face un succès tonitruant de l’œuvre. L’histoire reprend le carcan traditionnel des magical girls. 5 jeunes filles se retrouvent avec des pouvoirs extraordinaires qui leur permettent de protéger la Terre de dangers issus de mondes parallèles, pouvoirs liés aux 4 éléments et la cinquième avait une forme d’énergie pure.

Girly mais varié et maîtrisé

Le point fort de la BD était de proposer une galerie de personnages variés et attachants qui se détachaient de stéréotypes. Will, le personnage principal, est une sportive déterminée élevée par une mère célibataire souvent prise par sa carrière. Hay Lin est jeune fille asiatique fantasque et créative, notamment passionnée par le dessin et la couture. Irma est le clown de la bande, une jeune un peu ronde qui a du mal à se trouver… Avec leurs personnalités variées, il était facile de se retrouver. Elles avaient des passions variées, étaient intéressées par les relations amoureuses mais elles étaient aussi des guerrières déterminées avec leurs forces et faiblesses. Les histoires de coeur ne prenaient que rarement le pas sur le scénario principal. De plus, l’ensemble traitait de problèmes parfois rudes : deuil, séparation familiale, familles recomposées…

WITCH BD

Bien sûr, la BD n’était pas parfaite. Les WITCH, après leur transformation, ressemblaient toutes à des canons de beauté filiformes (alors qu’Irma était gentiment ronde et Will plutôt athlétique). En termes de LGBT, c’est le calme plat, mais c’était sans doute encore un peu tôt pour mettre en avant ce type de thèmes.

Sailor Moon, le classique révolutionnaire

Sailor Moon dessins animés

J’ai connu Sailor Moon au lycée et j’en suis devenue assez rapidement accro. Sailor Moon est le plus long magical girl de la télévision nippone, avec pas loin de 200 épisodes ! C’est également une série qui a connu un franc succès. L’animé compte une fois de plus sur un groupe de protagonistes capables de se transformer en guerrières magiques luttant contre les forces du mal. Ici, il s’agit de l’une des premières du genre où les héroïnes se battent pour le bien commun et non peur leur intérêt personnel.

Si la série ne propose pas forcément une grande diversité au niveau des corps, elle aborde en revanche de manière assez innovante (du moins en Occident) les relations queer ou les problématiques de genre. L’un des couples phare de la série est composé de Sailor Uranus et Sailor Neptune. Dans de nombreux pays, cela a été contourné en transformant les deux jeunes femmes en cousines, ou la plus masculine en garçon. Paradoxalement, certains doublages ont conservé les dialogues de flirt entre elles, ce qui a fait en plus apparaître leur relation comme incestueuse.

Sailor Uranus et Sailor Neptune - dessins animés

La série garde parfois des aspects assez girly comme les sailors qui sont notamment très intéressées par les garçons mignons. Mais l’animé prend un ton très sombre au fil des saisons, ce qui lui apporte une certaine maturité. En tout cas, Sailor Moon a clairement ouvert la voie à des séries qui en sont inspirées (comme WITCH) ou qui poussent le concept plus loin comme Utena ou Puella Magi Madoka Magica.

Les dessins animés modernes : queer, pastel et coups de pieds au cul

Comment j’ai vu le vent tourner ? My Little Pony

Avant ma crise anti-girly, j’avais un grand nombre de figurines Mon petit Poney. Figurez-vous que la gamme de jouets ainsi que les dessins animés associés ont régulièrement le droit à une mise à jour ! Et que la dernière, la G4, a connu un succès retentissant. La série échappe à son côté niais et infantilisant en proposant des personnages variés en termes de personnalités et de design (même s’ils restent des poneys, ne montons pas sur nos grands chevaux). On a des licornes, des pégases… Un poney tout timide, une ponette à la texane proche de la terre, une geek de la magie, une sportive qui carbure… Une fois de plus, on a de quoi s’y retrouver en termes de caractère.

My Little pony - dessin animé
Les poneys sont très différents les uns des autres

L’animation est d’une grande fluidité et les chansons assez entraînantes. L’univers est évidemment très coloré. Les épisodes ne se suivent pas vraiment et sont assez bien rythmés. On sent que le dessin animé a été travaillé pour plaire également à une cible plus âgée. Les références à d’autres œuvres de la pop-culture sont nombreuses. Ce qui a bien fonctionner ! Une grosse base de fans s’est développée, notamment chez les hommes, appelés les Bronies.

Steven Universe, révolution queer

« We are the crystal gems »

Steven Universe est une bulle de positivité ! OVNI acidulé, le dessin animé a fait faire un bond en avant en matière de représentation dans les dessins animés. Nous suivons Steven, un garçon qui semble parfaitement normal, si ce n’est qu’il vit avec les Gemmes, des créatures extraterrestres d’apparence féminine qui combattent le mal, qui sont au nombre de trois.

Il propose des représentations de corps variés à travers ses personnages principaux, ce qui est déjà une belle avancée. Queer, il y a plusieurs représentations de couples lesbiens dans l’histoire. Pearl notamment, qui est amoureuse de la mère de Steven. Comme pour les autres séries, les personnages montrent des caractères diverses, ce qui ne les rend que plus aisément identifiables.

Un autre aspect bien pensé de la série est le personnage de Steven lui-même. Il n’hésite pas à faire preuve de fragilité. Jeune garçon très enthousiaste, il est également très émotif et peu sûr de lui. Et ça fait du bien de voir un personnage principal qui ne joue pas la carte de l’ultra virilité ! Il est attentif envers ses amis, desquels il prend énormément soin.

She-ra et les princesses du pouvoir, quand un dessin animé des années 80 passe à l’avant-garde

She-ra est un reboot d’un dessin animé des années 80, complément de Musclor. L’objectif était notamment de toucher un public plus féminin que la série d’origine avec un casting de personnages de femmes. Je n’ai pas vu la série originelle (je suis bien trop jeune). Mais en tout cas les plastiques impeccables des protagonistes et leurs jolis talons hauts ne m’aidaient pas à les imaginer comme des guerrières badass.

Shera - dessin animé années 80
Voici la version années 80

Netflix a sorti une nouvelle version qui a ravi mon petit cœur. Le chara-design a été revu pour proposer une grande diversité ! Bow est noir (et porte un crop-top des plus charmants), Scintilla/Glimmer (je l’ai regardée en VO et ai donc du mal à retenir les noms de la VF) est petite et plutôt trapue, la team grosses cuisses dont je fais partie était heureuse. Adora est une blonde plus traditionnelle. Mais elle est athlétique et se transforme en guerrière bien musclée de deux mètres et des poussières… Bref vous avez saisi.

La série va plus loin et affirme des choix LGBT. Familles homoparentales côtoient des schémas plus traditionnels. Les mariages entre personnes du même sexe sont donc autorisés, certains personnages semblent aussi gender fluid. Ce qui est intéressant, c’est que cela s’intègre parfaitement et naturellement à l’histoire. Il y a aussi de la neurodiversité ! Entrapta, l’une des Princesses, semble en effet avoir des troubles autistiques. Elle a du mal à se faire des amis, à comprendre les émotions des autres. Elle préfère d’ailleurs les robots et est obsédée par la science.

Couple Queer - She-ra
Spinerella et Netossa sont mariées

Qu’est-ce qui relie tous ces dessins animés ?

Une identité visuelle féminine, et queer, assumée

Chacun des dessinés animés ne se départit pas de codes féminins profondément ancrés dans l’imaginaire. Ils gardent leurs couleurs vives et douces, pour les protagonistes, ou pastels, avec une prépondérance de rose, blanc ou bleu. Un soin est accordé au style et à l’image, il y aura toujours un personnage plus féminin (Cornelia dans WITCH, Perfuma dans She-Ra) qui sera le garant d’un girly plus traditionnel. Mais ce ne sont pas des personnages unidimensionnels pour autant. Elles affirment l’idée qu’être féminine n’est pas une faiblesse et est rarement l’unique caractéristique d’une personne.

Dessins animés - diversité
Les princesses sont beaucoup plus variées

Les séries, surtout les plus récentes, acceptent de mettre plus en avant des aspects plus LGBT. Les relations homosexuelles sont souvent abordées, de même que les stéréotypes de genre, ce qui est visible dans l’apparence des personnages. She-ra troque ses talons hauts et sa silhouette d’Ange de Victoria’s Secret pour un gabarit et une tenue plus adaptés à la guerrière qu’elle est censée être. Même constat pour Garnet, de Steven Universe. Les représentations du féminin et du masculin ne sont plus des éléments figés mais plus fluides. En réalité, beaucoup des dessins animés des années 80 existaient pour vendre des jouets, d’où des personnages avec des morphologies très similaires. Les nouveaux dessins animés girly se veulent plus réalistes, body positives et inclusifs dans leurs designs et n’ont pas les mêmes limitations mercantiles.

Des personnages aux caractères évolutifs et peu manichéens

Les personnages de ces dessins animés ne sont pas non plus figés au niveau de leur caractère. Leurs personnalités évoluent au fil du temps. Ces séries s’affirment comme des histoire d’apprentissage. Il n’est pas rare de voir certains commettre des erreurs, ou perdre leur sang-froid comme le poney timide Fluttershy qui se révèle assez colérique malgré sa patience. Ou les changements de camp d’Entrapta, dont les difficultés sociales ne facilitent l’intégration nulle part. La part sombre des personnages est présente même chez les protagonistes.

Entrapta -dessin animé She-ra
Entrapta, la princesse geek

Toujours dans le reboot de She-ra, les antagonistes bénéficient également d’un grand soin et ne se contentent pas de n’être que les méchants. Par exemple, Ténébra était une magicienne reconnue avant de changer de camp. Si c’est sa recherche de pouvoir qui lui a fait perdre le contrôle, elle a surtout tentée de sauver sa planète en usant de magie interdite. Son histoire est développée au fil de la série, ce qui fait d’elle une figure maternelle ambigüe pour Adora/She-ra et Catra. Il n’est d’ailleurs pas rare que certains des ennemis les plus acharnés soient des anciens héros, comme l’ancienne gardienne Nerissa dans WITCH.

Des dessins animés où la morale et les valeurs sont très présentes

Ces dessins animés gardent la volonté d’être éducatifs en même temps qu’être ludiques. Dans les premiers épisodes de My Little Pony, la morale était clairement évoquée à chaque fin avant de s’insérer de manière plus subtile. C’est également visible notamment à travers les différents éléments évoqués plus tôt. La variété des designs cherche à pousser l’acceptation de soi comme des autres. La diversité et la tolérance deviennent des valeurs fortes. Prime, dans She-ra, est un antagoniste qui possède une armée de clones de lui-même et cherche à uniformiser le reste de l’univers.

My Little Pony - Friendship is magic
Les chansons de My Little Pony mettent l’emphase sur la morale de l’histoire

De la même façon, les dessins animés mettent en avant des groupes d’amis. Le soutien, le fait d’âtre présent pour ses proches, est un élément essentiel qui peut parfois apparaître comme niais. Le Care est une notion qui est mise en avant de manière régulière, au même niveau que les qualités guerrières. Mais le défi reste de taille face à des personnalités variées et parfois opposées. Les disputes éclatent régulièrement. C’est le cas entre Cornelia et et Irma dans WITCH. Glimmer et She-ra peuvent également être en conflit, la personnalité de la première devenant plus réfléchie avec le temps là où la seconde demeure une tête brûlée impulsive. L’acceptation de ses émotions est aussi quelque chose de régulier, de même que l’apprentissage afin de mieux les contrôler et de ne pas les manifester de manière destructive pour l’entourage.

Mysticisme et Magie élémentaire

Ces séries sont avant tout de la fantasy. La magie joue un rôle important, de même que les différents aspects du mysticisme et de la nature. Les sailors et les WITCH ont des pouvoirs liés aux éléments, tout comme les Princesses du pouvoir de She-ra. La technologie est plus souvent associée aux ennemis, comme la Horde et sa technologie robotique. D’autres personnages comme la Princesse Scorpia ne semblent pas liés à un élément en particulier et restent à la marge, que ce soit du côté des antagonistes ou dans une zone neutre. La place de la nature est importante, ainsi que les notions d’équilibres, ce qui rappelle des philosophies extra-européennes comme le Bouddhisme ou fait référence au wiccanisme. De nombreux animaux, qui parlent ou non, sont présents dans l’histoire et il y a toujours un personnage qui a un lien particulier avec eux.

Les gemmes de Steven Universe tirent leur pouvoir d’une pierre précieuse imbriquée dans leur corps

Dans My Little Pony, c’est le cas de Fluttershy. L’aspect mystique est perceptible grâce aux multiples références aux joyaux et pierres précieuses. Le pouvoir des WITCH est fortement lié au Coeur de Kandrakar, un joyau que Will possède. Les Princesses élémentaires sont liées à des Pierres qui permettent d’assurer l’équilibre de la planètes. Enfin, les gemmes ont des noms et des couleurs associées aux pierres précieuses, ce qui rappelle des principes de Lithothérapie et renforce les liens entre les guerrières et gardiennes avec la Terre qu’elles doivent protéger.

En un sens, les dessins animés pour filles parviennent à se renouveler en proposant un contenu plus en phase avec les attentes d’une nouvelle audience. Le public est plus en quête de représentation (LGBT, morphologie, neurodiversité…), d’empouvoirement et de réalisme. Ils ne se départissent cependant pas d’un certain kitsch esthétique reconnaissable et représentatif mais l’affichent avec un certain sens du panache et un second degré jouissifs. Ils démontrent ainsi qu’il est toujours possible de créer et de se renouveler malgré le passé et les anciennes formules.

Catégories : Pop-cultureSéries

12 commentaires

Tigger Lilly · 7 juin 2020 à 10 h 52 min

J’ai aussi grandi avec cette idée que le féminin c’était un peu naze. On me traitait souvent de garçon manqué . Je jouais aux Playmobils, lisais des livres donc vous êtes le héros et détestais le rose. Evidemment mon enfance n’a pas été si manichéenne mais j’ai dû déconstruire certains de mes schémas mentaux quand je me suis rendue compte … que j’étais un poil sexiste en fait XD
Ce sont de supers exemples que tu donnes là, bravo. Je n’ai vu que My little pony mais j’adore cette série que j’aurais bien voulu voir quand j’étais gamine.

    La Geekosophe · 7 juin 2020 à 16 h 09 min

    Cette partie de ma vie a heureusement duré peu de temps ! La déconstruction prend parfois du temps.
    My Little Pony mérite de conquérir le monde !

Symphonie · 7 juin 2020 à 20 h 28 min

My Little Poney et She-Ra <3 (bon, je suis que dans la saison 2, mais c'est trop bien^^ D'ailleurs Entrapta est bien inspirée d'une personne TSA, cela a été confirmée par l'autrice sur Twitter).

Yuyine · 8 juin 2020 à 10 h 40 min

Très chouette article.
J’étais comme toi aussi, attirée par « les trucs de garçon » et pourtant WITCH a aussi baigné mon enfance. Pour l’aspect LGBT manquant, j’ai eu la chance d’en discuter avec Alessandro Barbucci qui les a dessiné et c’était dans leurs souhaits mais Disney freinait des 4 fers pour tout. Ils avaient déjà du batailler pour que la maman noire de peau puisse exercer « un métier de pouvoir » ce qui semblait aberrant à Disney. T’imagines!

    La Geekosophe · 10 juin 2020 à 10 h 16 min

    Merci pour ces précisions ! Je trouvais quand même utile de préciser ce manque, mais je en pensais que c’était un choix des auteurs. Le fait que Disney ait refusé est en effet plus que probable.
    Et voilà qui explique aussi pourquoi je n’ai jamais su dire si la Juge Cook est noire, elle a la peau nettement plus claire que le reste de sa famille.

Parlons fiction · 13 juin 2020 à 20 h 09 min

J’ai adoré lire ton article ! Le sujet est extrêmement intéressant et vraiment bien exposé. Plus jeune, j’avais également cette appréhension vis-à-vis des dessins animés « pour filles » qui avaient d’ailleurs, assez souvent, beaucoup moins d’enjeux dans leur intrigue que les dessins animés « pour garçon ». Puis, quand je me surprenais à en apprécier un, je me sentais mal en me disant « je ne devrais pas, c’est gnangnan pourtant ». Je suis ravie de voir que petit à petit, cela change et que certains dessins animés ont vraiment, à leur façon, tentés de faire avancer les choses !

Ton article m’a d’ailleurs aussi permis de découvrir She-ra, je vais aller me renseigner dessus 🙂

Encore bravo !

    La Geekosophe · 14 juin 2020 à 11 h 57 min

    Merci, ça me touche beaucoup 🙂 ça montrait bien le respect pour les enfants et les petites filles en particulier !
    She-ra est vraiment très sympathique, j’ai mis du temps à la regarder car elle ne me tentait pas paradoxalement.

lily · 22 juin 2020 à 0 h 14 min

J’ai moins connu ses dessins animés là, je connais sailor moon que j’ai vu vite enfant mais aucun souvenir sinon j’ai toujours rien eu contre les dessins animés dit « pour filles » juste parce qu’il y a des filles dedans xd, j’ai plus connu les dessins animés féminins des années 2000
Sinon c’est bien écrit, dit même si c’est pas ceux-là que je regardais, je pouvais aussi regarder des dessins animés « pour gars », j’étais moins fan quand c’était trop « mec », « action » juste, mais j’en ai vu des dessins animés avec les 2 filles et garçons comme par ex code lyoko que j’ai adoré et que j’adore toujours, martin mystère et j’adore toujours totally spies, il y a des choses stéréotypés mais je peux correspondre à ça parfois en étant une femme qui adore la mode aussi
Sinon j’ai toujours été moins SFFF, la SF de code lyoko passe très bien pour moi car on suit plus les écoliers, leur vie et j’adore totally spies et martin mystère pour l’enquête ou j’ai toujours été beaucoup plus attirée par ces histoires aussi en adorant les thrillers, les policiers ^^
J’ai adoré « magical doremi » aussi surtout pour la comédie et les personnages, mais j’ai jamais été hyper fana du côté sorcière, fantastique etc

    La Geekosophe · 25 juin 2020 à 14 h 35 min

    Merci d’avoir partagé ton expérience ! Les dessins animés pour garçons étaient loin d’être dénués de clichés (virilistes souvent), mais j’ai toujours eu l’impression que c’était moins honteux de les apprécier. Code Lyoko est très sympa, même si je n’en ai regardé que quelques épisodes, et je trouve qu’ils ont fait du bon travail pour que ça plaise à de nombreux publics en dosant les archétypes et mêlant action et relations entre les personnages. Totally Spies a aussi bien su équilibrer le côté girly et le côté plus action, enfin en général parce que la série reste perfectible. En revanche, je n’ai jamais regardé magical dorémi.

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