Pile à lire pour le Pumpkin Autumn Challenge 2022

Le Pumpkin Autumn Challenge reprend ! C’est un de mes challenges saisonnaux favoris. J’aime beaucoup l’ambiance automnale, et les catégories saisissent toujours l’essence de la période. Cette année, j’aime beaucoup la catégorie automne de l’étrange, mais toutes les catégories sont intéressantes. Voici ma sélection de lectures et des recommandations. Trouvez toutes les explications sur le blog de Guimause et en vidéo.

Automne Frissonnant

Ghost Hunt

Un thème qui sent bon Ghostbusters et les séances ! Les mots-clés de cette première sous-catégorie sont : exorcisme, chasseur de fantôme, possession, enquête. J’ai donc choisi un roman qui nous présente une enquête impliquant des possessions dans un monde où l’occultisme a pignon sur rue : Requiem en catastrophe majeure d’Olivier Gechter.

Requiem en catastrophe majeure d'Olivier Gechter

Évariste Cosson, le consultant en occultisme industriel, a toujours détesté les chansons de Jimi Hendrix. L’annonce de la mort subite du célèbre rocker, installé sur la Côte d’Azur après sa tentative de suicide en 1970, n’aurait été qu’un simple désagrément si la manager de Hendrix ne l’avait pas engagé pour comprendre pourquoi la maison de disques de l’idole de toute une génération refuse obstinément d’annuler le concert d’adieu.

Et comme si ça ne suffisait pas, il y a cette fameuse dette d’honneur dont Gidéon Bomba réclame le paiement sous peine de malédiction, et cette bizarre intrusion dans les coulisses de l’Opéra Bastille.

Malgré cet emploi du temps chargé, Évariste pourra-t-il éviter le dépôt de bilan à sa petite société ?

Mes conseils pour la sous-catégorie :

L’héritière de Jeanne-A débats (enquête)
Chesstomb de John Ethan Py (enquête, chasseur de fantômes)

Le portrait du mal

C’est un thème aux modalités inhabituelles pour le PAC, mais j’aime l’idée ! Pour cette fois, il s’agit de sélectionner un livre avec un visage sinistre est dessiné. J’ai choisi un thriller, et ne venez pas me dire que ce visage de poupée ne vous met pas dans un malaise profond. C’est L’écorchée de Donato Carrisi.

Sept ans après s’être mesurée au Chuchoteur, Mila Vasquez travaille aux Limbes, le département des personnes disparues. Incapable d’éprouver la moindre émotion et portant dans sa chair la marque des ténèbres, Mila excelle dans la recherche de ceux qui, un jour, se sont évanouis dans la nature. Elle seule ne peut oublier ces « victimes potentielles d’homicides ». Soudain, l’un d’eux réapparaît… et tue. Un à un, ceux dont les portraits ornent les murs des Limbes, reviennent, transformés en assassins. Epaulée par l’agent spécial Simon Berish, expert en interrogatoires et féru d’anthropologie, Mila devra échafauder une hypothèse convaincante, solide, rationnelle. Une « hypothèse du mal ».

Mes conseils pour la sous-catégorie :

Des sakuma drops au milieu des lucioles

Pour moi, ce thème fleure bon la mélancolie et les souvenirs de famille. Les mots-clés sont historique, drame, biographie, mémoire, frère et sœur. J’en profite pour essayer de sortir un livre qui traîne depuis longtemps dans ma PAL : Les cendres d’Angela de Franck McCourt. Car il n’y a rien de mieux que la joie de vivre irlandaise (non) pour égayer les froides soirées automnales. C’est une biographie sur l’enfance de l’auteur, élevé dans une famille dysfonctionnelle, dans la pauvreté.

Si l’Irlande est l’enfer, Brooklyn est son antichambre. La Grande Dépression, le chômage, la mort d’une fillette ont poussé les McCourt à retraverser l’Atlantique. Frank a 4 ans et ne connaît de Limerick que les chants joyeux de sa mère. Il ignore encore la faim, le froid, les puces, le chapardage et la mendicité. Et la pluie, partout, toujours, insinuante, comme le poids du péché.
Balade au cœur d’une enfance irlandaise, au temps des cendres que viendront bientôt chasser les rayons du soleil…

Mes conseils pour la catégorie :

Le rêve du celte de Mario Vargas LLosa (historique, biographie, drame)
Si c’est un homme de Primo Levi (hisorique, biographie, drame)
Je suis ton ombre de Morgane Caussarieu (frère et sœur, drame, historique)
La cathédrale de la mer d’Ildefondo Falcones (drame, historique)

Automne de l’étrange

Les mystérieux habitants de Pottsfield

HA ! Le thème que l’on attend tous les ans et qui est toujours une galère parce qu’il est très réduit : automne, Halloween, Samhain. Maintenant, je me prépare à l’avance en sélectionnant des romans qui correspondent. Et j’aime bien les lectures d’Halloween. Du coup, j’ai très hâte de lire ma trouvaille de cette année : Dark Harvest de Norman Partridge.

Halloween, 1963. They call him the October Boy, or Ol’ Hacksaw Face, or Sawtooth Jack. Whatever the name, everybody in this small Midwestern town knows who he is. How he rises from the cornfields every Halloween, a butcher knife in his hand, and makes his way toward town, where gangs of teenage boys eagerly await their chance to confront the legendary nightmare. Both the hunter and the hunted, the October Boy is the prize in an annual rite of life and death.

Pete McCormick knows that killing the October Boy is his one chance to escape a dead-end future in this one-horse town. He’s willing to risk everything, including his life, to be a winner for once. But before the night is over, Pete will look into the saw-toothed face of horror – and discover the terrifying true secret of the October Boy….

Mes recommandations pour la sous-catégorie :

La cueillette des champignons

Explorons donc les forêts mystérieuses et obscures, où les lianes viendront nous étouffer. Les mots-clés de cette catégorie sont forêt, récolte, poison, Petit peuple. Pour ma part, j’ai choisi de sortir de ma PAL un roman de David Bry, La princesse au visage de nuit. L’histoire met en avant des bois qui semblent disposer d’étranges pouvoirs.

Hugo, enfant violenté par ses parents, s’est enfui avec ses amis dans la forêt, à la recherche de la princesse au visage de nuit, qui exaucerait les vœux des enfants malheureux… Il est ressorti du bois seul et sans souvenirs, et a été placé dans une famille d’accueil.
Vingt ans plus tard, alors qu’il a tout fait pour oublier son enfance, Hugo apprend la mort de ses parents. Mais, de retour dans le village de son enfance, il découvre que ses parents auraient été assassinés, et d’étranges événements se produisent. La petite voiture de son enfance réapparaît comme par magie. De mystérieuses lueurs brillent dans les bois. Les orages soufflent des prénoms dans le vent.

Mes recommandations pour la catégorie :

Jonathan Strange et Mr Norrel de Susanna Clarke (Petit peuple)
Dans la forêt de Jean Hegland (forêt, récolte)
Déracinée de Naomi Novik (forêt)

« In the Dark I hear a call »

Sans doute l’un de mes thèmes favoris pour cette année ! Je trouve que la dark fantasy et les jeux de pouvoir ont un gros potentiel pour des lectures saisonnières sombres. Les mots-clés sont : dark fantasy, ambivalence, quête, duplicité, pouvoir, obscurité, lumière, destinée, loyauté, mauvaise influence. J’ai choisi de lire un classique avec Les neuf princes d’ambre de Roger Zelazny, de la fantasy avec des luttes de pouvoir et une guerre pour un trône. Je vais également lire Summerland de Hannu Rajaniemi, une uchronie avec des conflits politiques et de l’espionnage, ce qui pose toujours des questions de pouvoir et de loyauté.

Résumé de les neuf princes d’ambre :

Un amnésique s’échappe d’un hôpital psychiatrique après avoir découvert le nom de la personne qui l’a fait interner : Flora, sa propre sœur. Celle-ci lui révèle qu’il se nomme Corwin, et qu’il est l’un des neuf frères qui se disputent le pouvoir au royaume d’Ambre, le seul monde réel dont tous les autres sont des reflets, des ombres ; que les princes d’Ambre ont la faculté de parcourir ces univers parallèles par la puissance de leur seule volonté. Recouvrant peu à peu la mémoire, Corwin entame un périlleux voyage en direction d’Ambre, glissant d’ombre en ombre dans le but de disputer au prestigieux Eric, le plus brillant des princes, le trône du royaume.

Résumé de Summerland :

Le deuil appartient au passé. Le meurtre est obsolète. Mourir n’est qu’un début.
En 1938, la mort n’est plus crainte, mais exploitée.
Depuis la découverte de l’au-delà, l’Empire britannique a étendu son emprise jusqu’en Summerland, un lieu uniquement peuplé de personnes récemment décédées.
Cependant, la Grande-Bretagne n’est pas la seule à vouloir exercer une mainmise sur la vie après la mort. Les Soviétiques ont des espions en Summerland et disposent des moyens technologiques pour créer leur propre dieu.
Lorsque Rachel White, agent du SIS, obtient des informations sur une taupe soviétique, elle donne l’alerte, mettant sa carrière en péril. L’espion en question a des amis haut placés, et elle va devoir agir en solo si elle veut le coincer.

Mais comment attraper quelqu’un qui est déjà mort ?

Mes recommandations :

Les douze rois de Sharakhaï de Bradley Beaulieu (fantasy, quête)
Le nom du vent de Patrick Rothfuss (pouvoir, destinée)
Le trône de fer de George R.R. Martin (dark fantasy, ambivalence, duplicité, pouvoir)

« Sois vent, rêve, cendre et néant. Sois nuit, noir, âme et souhait »

Une autre thématique classique de l’automne, le gothique fait son retour ! Voici les mots-clés : conte, gothique, macabre, sorcière, sauvetage, disparition. J’ai choisi un roman que l’on m’a chaudement recommandé à plusieurs reprises depuis que je l’ai acheté aux Imaginales : Vert-de-Lierre de Louise Le Bars.

Olivier Moreau, écrivain délaissé par la Muse, retourne dans le village de sa Grand-Mère, récemment décédée, pour mettre de l’ordre dans ses affaires comme dans son esprit. Il y renoue avec les souvenirs de son enfance, et redécouvre un étrange personnage de conte populaire local surnommé le Vert-de-Lierre, cet antique vampire végétal qui le fascinait enfant. Cet intérêt va déclencher des visions et cauchemars chez l’écrivain en mal d’imaginaire ainsi que la rencontre de deux femmes tout aussi intrigantes l’une que l’autre. À quel prix Olivier retrouvera-t-il sa muse ?

Mes recommandations pour la catégorie :

Rebecca de Daphné du Maurier (gothique, disparition)
L’indésirable de Sarah Waters (gothique, disparition)
Les ombres d’Esver de Katia Lanero Zamora (conte, gothique)

Automne douceur de vivre

Deux citrouilles en valent mieux qu’une

Une autre catégorie qui innove ! Cette fois-ci, on part sur lire une duologie, entière ou, la commencer ou la finir. Voilà qui tombe bien, j’avais lu Rouge Toxic cette année, alors pourquoi ne pas lire la suite, Rouge Venom, de Morgane Caussarieu.

Résumé de Rouge Toxic : Je m’appelle Faruk, et pour subsister, il me faut boire votre sang. Je vivais tranquillement ma non-vie dans les bas-fonds de San Francisco, quand ce type a débarqué pour me confier une mission difficile à refuser. Me voilà sur les bancs de Mission High School, à suivre comme une ombre Barbie, une orpheline aussi intrigante que réfractaire à mes charmes. Et croyez-moi, survivre dans la jungle du lycée, ce n’est pas de tout repos, même pour un vampire. Surtout pour un vampire… Mais d’elle ou de moi, qui sera le plus toxique ? Nouveau roman plein de mordant de Morgane Caussarieu, spécialiste de la littérature vampirique, Rouge Toxic redonne tout son sens au mot frissonner.

Mes recommandations :

La maison slanghsters

Comme vous le savez, mes choix pour « Automne douceur de vivre » ne sont jamais très doux. A vrai dire certains ne seront même pas dans l’aspect « vivre », puisque les mots-clés sont : humour, livre audio, série audio, podcast. J’ai donc choisi de lire un cocktail d’humour noir et de chair humaine avec Carne de Julia Richard.

« OK Google, ça correspond à combien de calories un corps humain ? »
Simon ne va pas bien. D’ailleurs, depuis qu’il s’est mis à vouloir manger de l’humain, les choses ne tournent pas bien rond dans sa tête.
Face à une société qui les traite, lui et ses congénères, comme des zombies, il fait de son mieux pour garder sa dignité, s’occuper de sa famille et être professionnel au bureau. Mais comment rester soi-même quand la faim frappe à la porte avec autant de délicatesse qu’un tank sur un champ de mines ?
Contraint à gérer son état parasite en maintenant l’illusion de la routine, il décide d’en faire une histoire de famille. Et vous savez ce qu’on dit sur les histoires de famille ? C’est toujours un sacré bordel.
Et si on avait une bonne excuse pour croire à une apocalypse zombie ? Comment réagiraient les populations ? Les gouvernements ? Quel impact auraient nos médias ? Comment pourrions-nous être sûrs d’être dans le camp des héros ? Et que feraient ceux à qui on donne le mauvais rôle ?
La culture de masse nous fait fantasmer les zombies, mais s’ils devenaient notre quotidien, qu’en ferions-nous ?

Mes recommandations :

Les poisons de Katharz d’Audrey Alwett (humour)
Le jour où l’humanité a niqué la fantasy de Karim Berrouka (humour)
Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire de Jonas Jonasson (humour)

Il n’y a jamais trop d’épices dans ma pumpkin pie !

Une catégorie qui rappelle les moments d’enfance avec une série de mots-clés inspirante : nourriture, enfance, famille, transmission, plaisir non coupable. J’ai donc choisi de lire un roman qui parle du passage de l’enfance à l’âge adulte, de famille choisie et d’une micro-société d’enfants handicapés disposant de rituels et croyances étranges. C’est La maison dans laquelle de Mariam Petrosyan.

Dans la Maison, vous allez perdre vos repères, votre nom et votre vie d’avant. Dans la Maison, vous vous ferez des amis, vous vous ferez des ennemis. Dans la Maison, vous mènerez des combats, vous perdrez des guerres. Dans la Maison, vous connaîtrez l’amour, vous connaîtrez la peur, vous découvrirez des endroits dont vous ne soupçonniez pas l’existence, et même quand vous serez seul, ça ne sera jamais vraiment le cas. Dans la Maison, aucun mur ne peut vous arrêter, le temps ne s’écoule pas toujours comme il le devrait, et la Loi y est impitoyable. Dans la Maison, vous atteindrez vos dix-huit ans transformé à jamais et effrayé à l’idée de devoir la quitter.

Mes recommandations :

Magic Charly d’Audrey Alwett (nourriture, famille)
Les délices de Tokyo de Durian Sukegawa (nourriture, transmission)
Matilda de Roald Dahl (enfance, plaisir non coupable)

Chante-moi une chanson Sassenach

Une sous-catégorie que je trouve bien trouvée, avec beaucoup de vibes nostalgiques. Voici les mots-clés : mythe et légende, voyage dans le temps, dépaysement. Je vais lire Contes de l’Alhambra de Washington Irving. C’est un ensemble de nouvelles et légendes fantastiques qui se passent en Espagne.

Washington Irving, diplomate, historien et voyageur américain, arriva à Grenade au printemps 1829. Durant quelque temps, il vécut dans l´Alhambra même, alors habitée. Dans ses murs, dans les voix de ses habitants et dans les chroniqueurs musulmans, il puisa l´inspiration pour écrire ces contes, à cheval entre l´histoire et la légende, aujourd’hui universels…

Mes recommandations :

Le temps fut de Ian McDonald (voyage dans le temps)
La mythologie viking de Neil Gaiman (mythes et légendes)
Les oiseaux du temps d’Amal El-Mohtar et Max Gladstone (voyage dans le temps)

Automne rayonnant

« We’re all born naked and the rest is drag »

Une catégorie que j’arrive en général facilement à remplir. Category is: LGBTQIA+, amour de soi, diversité, inclusivité. J’ai plusieurs livres de Sarah Waters qui prennent la poussières dans mes étagères. Je lirai donc Caresser le velours. C’est un récit historique sur une initiation aux amours lesbiennes dans l’Angleterre victorienne. Comme on y parle de drag, je trouve que le roman est particulièrement bien indiqué.

Plongée dans cette Angleterre qui condamna Oscar Wilde, dans les coulisses des salons mondains et du beau monde saphique, Caresser le velours nous offre, sous un éclairage inédit, une vision insolite et fascinante de cette fin de siècle qui préluda à la Belle Époque. Caresser le velours est devenu très vite un livre culte dans les milieux homo à Londres avant d’être, à l’instar d’Armistead Maupin, reconnu par le grand public et de devenir une série à succès à la télé anglaise.

Mes recommandations pour la catégorie :

Americanah de Chimamanda Ngozi Adichie (amour de soi, diversité)
Opération pantalon de Cat Clarke (LGBTQIA+, amour de soi)
Mes vrais enfants de Jo Walton (LGBTQIA+)

« You cannot eat the monney »

Parfait aussi pour moi ! J’ai prévu deux romans que j’ai reçus en service presse pour répondre aux mots-clés de la sous-catégorie : écologie, anticipation, science-fiction, post-apocalyptique. Je vais donc lire Les chants de Nüying d’Emilie Querbalec et Les flibustiers de la mer chimique de Marguerite Imbert. Deux romans de science-fiction d’autrices françaises.

Résumé les Chants de Nüying :

La planète Nuying, située à vingt-quatre années-lumière du Système solaire, possède de nombreux traits communs avec la Terre d’il y a trois milliards d’années. On y trouve de l’eau à l’état liquide. Son activité volcanique est importante. Ses fonds marins sont parcourus de failles et comportent quantités de sources hydrothermales. Elle possède une magnétosphère et une atmosphère dense, protectrice. Tout cela en fait une bonne candidate pour héberger la vie.

La sonde Mariner a transmis des enregistrements sonores de Nuying : des chants qui évoquent par analogie ceux des baleines.

Quand elle était enfant, Brume a entendu cet appel. Désormais adulte, spécialisée dans le domaine de la bioacoustique marine, elle s’apprête à participer à la plus grande aventure dans laquelle se soit jamais lancée l’Humanité : rejoindre Nuying au terme d’un voyage spatial de vingt-sept années.

Que va-t-elle découvrir là-bas ?

Une civilisation extraterrestre ou une remise en cause totale de ses certitudes ?

Résumé Les flibustiers de la mer chimique :

Une folle odyssée sous des cieux aveuglants, sur des mers acides qui empruntent leurs couleurs à une délicieuse poignée de bonbons chimiques.

Tout commence par un naufrage. Ismaël, naturaliste de Rome, agonise sur un radeau de fortune quand il est repêché par le Player Killer, un sous-marin capable de naviguer dans les courants acides. Maintenant prisonnier des flibustiers de la mer chimique et de leur excentrique capitaine, Ismaël se demande comment réussir sa mission.

Sur la terre ferme, la solitude n’a pas réussi à la graffeuse Alba – omnisciente ou presque. Bien qu’elle ait tendance à confondre les dates et les noms, elle est choisie pour incarner la mémoire des survivants. Dans une Rome assiégée par les flots toxiques de la Méditerranée, la jeune femme va apprendre à ses dépens que toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire.

Et si, séparés par des milliers de kilomètres, ignorant tout l’un de l’autre, Ismaël et Alba cherchaient à percer la même énigme ?

Mes recommandations :

Mers mortes d’Aurélie Wellenstein (écologie, post-apocalyptique)
Le goût de l’immortalité de Catherine Dufour (anticipation, post-apocalyptique)
Symphonie atomique d’Etienne Cunge (écologie, anticipation)

Le don des merriwick

C’était la sous-catégorie la plus difficile à trouver pour moi ! Dans ce cas-là, je me concentre sur un seul des mots-clés, même si le roman ne colle pas aux ambiances : bienveillance, amour, aider son prochain, guide, sororité, relation, guérison. J’ai choisi de lire Sang-de-lune de Charlotte Bousquet, qui parle de deux sœurs qui s’entraident pour quitter une société dystopique.

Alta. Une cité où les femmes sont soumises à l’autorité des fils-du-soleil. Gia, comme toutes les sang-de-lune, doit docilement se plier aux règles édictées par le conseil des Sept, sous peine de réclusion, ou pire, de mort. Impossible d’échapper au joug de cette société où règne la terreur. Pourtant, le jour où sa petite sour Arienn découvre la carte d’un monde inconnu, les deux jeunes filles se prennent à rêver à une possible liberté. Mais ce rêve est bientôt menacé par l’annonce du mariage de Gia. Le temps presse, elles doivent fuir. Or, pour atteindre ce monde mystérieux qui cristallise leurs espoirs, toutes deux doivent traverser les Régions Libres, un territoire effrayant où cohabitent hordes barbares et créatures monstrueuses, issues de la matière même de l’obscurité.

Mes recommandations :