Ce sera le dernier samedi séries de l’année ! Joyeux Noël tout le monde. On attaque avec une série française adaptée d’un roman de Michel Bussi. On poursuit avec l’ainée de la plus gothique des familles. Enfin, un huis-clos questionne la place de l’humanité dans l’univers. Vous êtes prêts ?
Maman a tort
J’étais curieuse de découvrir une adaptation des romans de Michel Bussi.
Marianne Aubrais, commandant de police au SRPJ du Havre, doit-elle croire la parole d’un enfant qui dit que sa maman n’est pas sa maman, alors qu’elle est accaparée par l’enquête d’un casse qui a eu lieu quelques mois plus tôt, avec un butin de plusieurs centaines de milliers d’Euros envolé dans la nature et deux fuyards qui courent toujours ?
C’est une série policière agréable à suivre. Toute l’histoire tourne autour d’un enfant qui prétend que sa mère n’est pas sa mère. Comme souvent, c’est donc assez intrigant, car tout prouve le contraire. Mais, et si ce n’était pas le cas ? Et si le petit Malone était étrangement relié à d’autres personnes et événements ? La série met en scène de nombreux personnages hauts en couleurs, plus ou moins bien interprétés. Mentions spéciales à Camille Lou, qui mériterait d’apparaitre à l’écran plus souvent, et Pascal Elbé. L’histoire peut paraitre un peu brouillonne par moments, mais c’est le cas avec ce type de scénario qui aime tirer plusieurs fils pour flouer les pistes. En plus, l’histoire se tient au Havre, une ville peu mise en avant et ça a le mérite de dépayser.
Disponible sur Netflix.
Wednesday
Comme vous vous en doutez, j’aime beaucoup l’ironie macabre de la famille Addams.
A présent étudiante à la singulière Nevermore Academy, Wednesday Addams tente de s’adapter auprès des autres élèves tout en enquêtant à la suite d’une série de meurtres qui terrorise la ville…
Wednesday suit la fille aînée devenue adolescente aussi revêche et sombre que l’on pouvait l’imaginer. En conflit avec sa mère, elle est envoyée dans un lycée pour élèves aux capacités spéciales. Un touche surnaturelle déjà présente dans la famille Addams, mais dans un goût plus adolescent. C’est une série réussie, notamment le caractère de Wednesday, brillamment interprétée par Jenna Ortega. Il y a eu un vrai effort pour retranscrire le caractère nihiliste, désabusé et macabre de la jeune fille. J’aime beaucoup son intérêt pour les enquêtes. C’est habilement lié au fait que la série propose de multiples mystères liés au passé de l’académie, de Gomez et Morticia… La série est chouette et rythmée. Elle met également en scènes des personnages variés et attachants. Bien sur, c’est un peu lissé sur certains points. C’est après tout une œuvre qui s’adresse à un jeune public.
Disponible sur Netflix.
Exception
Une série de SF audacieuse et étrange.
Dans un avenir lointain, les êtres humains sont forcés de quitter la terre afin de migrer vers une autre galaxie. Une équipe de scientifiques, accompagnée d’imprimantes 3D biologique, arrive sur une planète pour la terraformer. Que découvriront-ils sur cette planète ?
C’est un huis-clos post-apo. Un groupe de scientifiques, imprimés biologiquement au sein même d’un vaisseau, cherchent une nouvelle planète pour héberger des colons. L’animation a un style particulier qui risque de rebuter beaucoup. L’animé mérite cependant d’aller plus loin. Il pose des questions inhérentes à la SF : qu’est-ce qu’être humain ? L’humanité peut-elle détruire d’autres espèces pour assurer sa survie ? Le tout est mis en scène de manière anxiogène. La psychologie des personnages est assez poussée, ce qui mène à une alternance entre moments d’introspection et action. On découvre rapidement qu’un traitre est à bord. De même, un membre de l’équipage s’est transformé en une étrange créature suite à une erreur d’impression.
Disponible sur Netflix.
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