Le rythme de lecture est toujours poussif pour ce mois ! Mais je suis quand même satisfaite de mes chouettes livres. J’ai même lu une lecture de Halloween en anglais. Le reste concerne des services presses sur lesquels j’avais vraiment beaucoup de retard. Bonne nouvelle, toutes les lectures entrent dans le Pumpkin Autumn Challenge, qui a toujours cours.

Les chants de Nüying d’Emilie Querbalec

Les chants de Nüying d'Emilie Querbalec

La planète Nüying, située à vingt-quatre années-lumière du Système solaire, partage de nombreux traits avec la Terre d’il y a trois milliards d’années. On y trouve de l’eau à l’état liquide. Son activité volcanique est importante. Ses fonds marins sont parcourus de failles et comportent quantités de sources hydrothermales. Elle possède une magnétosphère et une atmosphère dense, protectrice. Tout cela en fait une bonne candidate pour héberger la vie. La sonde Mariner a transmis des enregistrements sonores de Nüying : des chants qui évoquent par analogie ceux des baleines. Quand elle était enfant, Brume a entendu cet appel. Désormais adulte, spécialisée dans le domaine de la bioacoustique marine, elle s’apprête à participer à la plus grande aventure dans laquelle se soit jamais lancée l’Humanité : rejoindre Nüying au terme d’un voyage spatial de vingt-sept années. Que va-t-elle découvrir là-bas ? Une civilisation extraterrestre ou une remise en cause totale de ses certitudes.

Une belle œuvre ! Les chants de Nüying n’est pas un roman de premier contact à proprement parler, mais un roman aux thèmes amples qui parle de l’humain. Nous suivons un groupe partant à la découverte d’une planète lointaine, en trois actes. Préparation, voyage et arrivée. Mais rien ne se passe comme prévu, car le mélange entre spiritualité et technologie est détonnant. Le roman présente une vision du futur qui mêle voyage spatial et transhumanisme. Mais ce qui caractérise la plume et le déroulé de l’autrice, c’est sa délicatesse. Le récit est écrit avec poésie et finesse, de la psychologie des personnages jusqu’aux événements. Le bémol vient cependant de la narration, parfois trop elliptique et qui met en scène un final trop rapide. Mais c’est un très beau roman de science-fiction, sensible et délicat.

La chronique complète est par ici.

Dark Harvest de Norman Partridge

Chronique de Dark Harvest de Norman Partridge

Halloween, 1963. On l’appelle l’October Boy, le vieux Hacksaw Face ou Sawtooth Jack. Quel que soit son nom, tout le monde dans cette petite ville du Midwest sait qui il est. Comment il surgit des champs de maïs chaque Halloween, un couteau de boucher à la main, et se dirige vers la ville, où des bandes d’adolescents attendent avec impatience l’occasion d’affronter le légendaire cauchemar. A la fois chasseur et chassé, l’October Boy est le prix d’un rite annuel de vie et de mort.

Pete McCormick sait que tuer l’October Boy est sa seule chance d’échapper à un avenir sans issue dans cette ville à un seul cheval. Il est prêt à tout risquer, y compris sa vie, pour être un gagnant pour une fois. Mais avant la fin de la nuit, Pete regardera le visage en dents de scie de l’horreur – et découvrira le véritable secret terrifiant de l’October Boy…

Dark Harvest marque évidemment des points grâce à son ambiance d’Halloween qui sent la tarte à la citrouille et les soirées sous la couette à lire des romans terrifiants. La créature est un mélange d’un personnage enfantin et d’un slasher, invitant les souvenirs les plus étranges. L’october boy est un personnage bien construit qui évolue avec soin au fil du des pages. De même, le récit s’étend beaucoup sur la psychologie des personnages, pour apporter de la profondeur aux événements en parlant de familles dysfonctionnelles, de communautés étouffantes et de la difficulté de quitter son milieu. Cependant, cette tendance dégrade le rythme. Il manque également des éléments de contexte autour des origines de la traque pour apporter un peu plus de sens aux enjeux de l’histoire.

La chronique complète est par ici.

Summerland de Hannu Rajaniemi

Chronique de Summerland de Hannu Rajaniemi

Le deuil appartient au passé. Le meurtre est obsolète. Mourir n’est qu’un début.
En 1938, la mort n’est plus crainte, mais exploitée.
Depuis la découverte de l’au-delà, l’Empire britannique a étendu son emprise jusqu’en Summerland, un lieu uniquement peuplé de personnes récemment décédées. 
Cependant, la Grande-Bretagne n’est pas la seule à vouloir exercer une mainmise sur la vie après la mort. Les Soviétiques ont des espions en Summerland et disposent des moyens technologiques pour créer leur propre dieu.
Lorsque Rachel White, agent du SIS, obtient des informations sur une taupe soviétique, elle donne l’alerte, mettant sa carrière en péril. L’espion en question a des amis haut placés, et elle va devoir agir en solo si elle veut le coincer.

Mais comment attraper quelqu’un qui est déjà mort ?

J’ai beaucoup apprécié l’univers construit par l’auteur. Le mélange d’espionnage et de spiritisme fonctionne très bien pour donner à ces années 30 une aura de mystère. Les personnages sont bien construits, avec une belle profondeur dans leur histoire et leur personnalité. Nous sommes dans un monde où la mort n’est qu’un passage. La société change donc radicalement de posture philosophique : la guerre est un jeu et il faut trouver d’autres moyens de se débarrasser des personnes gênantes. J’ai cependant trouver le roman assez difficile d’accès, tant au niveau des détails de l’univers que du scénario alambiqué. J’ai failli décrocher à plusieurs reprises malgré l’intérêt de l’œuvre.

La chronique complète est par ici.

Quelles sont vos lectures coups de cœur du mois ?

Catégories : Points lectures

3 commentaires

Shaya · 1 novembre 2022 à 11 h 22 min

Joli bilan en tout cas ! Ca fait un moment que j’entends parler de Summerland, il faudrait que je passe le pas un jour ^^

Parlons fiction · 1 novembre 2022 à 11 h 41 min

Un très beau bilan !

    La Geekosophe · 2 novembre 2022 à 23 h 04 min

    Toujours un peu lenlent dans mes lectures mais bon 😀 On fait avec le vent

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